Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
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Depuis la publication du livre « Les Fossoyeurs », Orpea tangue. Les enquêtes internes et judiciaires se sont multipliées et le groupe a laissé apparaitre de nombreuses carences qui seront éclairées dans les prochains mois. Mais avec l’annonce de Guillaume Pépi en potentiel président du groupe, le conseil d’administration cherche à donner une nouvelle impulsion. « Lors de l’assemblée générale du 28 juillet, les actionnaires d’Orpea devraient élire cinq nouveaux administrateurs, dont quatre indépendants. Deux autres indépendants rejoindront le board plus tard. Les actionnaires ont tapé du poing sur la table. Le premier d’entre eux, le fonds de pension canadien CPPIB (14,5 %) a proposé que le président de Bic, John Glen, soit administrateur. Le fonds connaît aussi bien Guillaume Pepy, pour avoir eu recours à ses conseils. L’ex-patron de la SNCF siègera aux côtés d’Isabelle Calvez, DRH de Veolia, David Hale, directeur général de Guerbet, et Bertrand Finet, nouveau représentant de Peugeot Invest, second actionnaire d’Orpea » annonce Le Figaro , s’appuyant sur les confidences de Philippe Charrier, qui est président directeur général du groupe depuis fin janvier 2022.
Le dirigeant fait le point sur cette période de transition et insiste sur les démarches qui ont été effectuées pour nettoyer les écuries d’Augias : « Un noyau de dirigeants, présents depuis longtemps, avait mis en place un système de dissimulation couvrant leurs malversations. Leurs plus proches collaborateurs, que le conseil d’administration rencontrait, n’étaient pas informés. Lorsque nous avons découvert que l’enquête de Victor Castanet durait depuis trois ans et que nous n’en avions pas entendu parler, j’ai immédiatement lancé des enquêtes, pensant que d’autres choses nous avaient été cachées. Elles nous ont amenés à porter plainte contre X. Et douze dirigeants ont été renvoyés », a-t-il expliqué au quotidien. Avec l’annonce d’un nouveau conseil d’administration, le message est clair : « Je laisse ce groupe en ordre de marche. »
Le dirigeant fait le point sur cette période de transition et insiste sur les démarches qui ont été effectuées pour nettoyer les écuries d’Augias : « Un noyau de dirigeants, présents depuis longtemps, avait mis en place un système de dissimulation couvrant leurs malversations. Leurs plus proches collaborateurs, que le conseil d’administration rencontrait, n’étaient pas informés. Lorsque nous avons découvert que l’enquête de Victor Castanet durait depuis trois ans et que nous n’en avions pas entendu parler, j’ai immédiatement lancé des enquêtes, pensant que d’autres choses nous avaient été cachées. Elles nous ont amenés à porter plainte contre X. Et douze dirigeants ont été renvoyés », a-t-il expliqué au quotidien. Avec l’annonce d’un nouveau conseil d’administration, le message est clair : « Je laisse ce groupe en ordre de marche. »
