Rester sourd aux plaintes et revendications des salariés n’est jamais la bonne méthode. Le facteur managérial et social de la compagnie Ryanair est un point d’interrogation depuis un moment. Alors que d’un point de vue des affaires la société est exemplaire, les observateurs se demandent depuis un moment si la situation est tenable en interne. La réponse vient de leur être donnée avec un mouvement social sans précédent au plus fort de l’activité de la société.
« 600 vols annulés. 100.000 passagers touchés. Un bras de fer avec la direction. Au plus fort de la saison touristique, les hôtesses et stewards de Ryanair sont appelés à faire grève mercredi et jeudi en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Italie, conduisant la compagnie à annuler 600 vols. Cinq syndicats ont demandé aux personnels de cabine de cesser le travail dans ces pays pendant deux jours, obligeant Ryanair à contacter 100.000 passagers pour leur proposer un changement de vol ou un remboursement complet » rapporte 20 Minutes.
Fidèle au ton et à la méthode de son excentrique patron Michael O’Leary, la compagnie a commencé par se faire menaçante en brandissant le bâton des surpressions de postes. « Si ce n'est pas Ryanair, ce sera une autre entreprise qui nous donnera du travail, car nous sommes un pays intéressant » a répondu un syndicaliste espagnol. Le pays est en effet particulièrement concerné par la grève avec près d’un vol su quatre touché par le mouvement.
A force de mettre en place une politique d’économies et de rentabilité au dépend des collaborateurs, Ryanair a mis ses salariés dans une position où ils estiment ne plus rien avoir à perdre tant la situation n’est pas tenable. « Les syndicats demandent à la compagnie d'appliquer la législation de chacun des pays où elle emploie du personnel, et exigent les mêmes conditions de travail pour les salariés sous contrat et les intérimaires. Ryanair n'entend n'appliquer que la législation irlandaise parce que ses avions sont immatriculés en Irlande et que la majeure partie du travail effectué par son personnel a lieu à bord de l'avion » résume le quotidien français. Face au péril, la direction a entrouvert la porte à certaines négociations mais n’a pas encore complètement changé de visage. « Des syndicalistes ont dénoncé une forme de «harcèlement» de la part de Ryanair, qui a prévenu lundi que la poursuite des grèves pourrait à terme la pousser à revoir son calendrier hivernal, «ce qui pourrait entraîner une réduction des flottes» d'avions, mais aussi des «pertes d'emplois» » ajoute 20 Minutes.
« 600 vols annulés. 100.000 passagers touchés. Un bras de fer avec la direction. Au plus fort de la saison touristique, les hôtesses et stewards de Ryanair sont appelés à faire grève mercredi et jeudi en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Italie, conduisant la compagnie à annuler 600 vols. Cinq syndicats ont demandé aux personnels de cabine de cesser le travail dans ces pays pendant deux jours, obligeant Ryanair à contacter 100.000 passagers pour leur proposer un changement de vol ou un remboursement complet » rapporte 20 Minutes.
Fidèle au ton et à la méthode de son excentrique patron Michael O’Leary, la compagnie a commencé par se faire menaçante en brandissant le bâton des surpressions de postes. « Si ce n'est pas Ryanair, ce sera une autre entreprise qui nous donnera du travail, car nous sommes un pays intéressant » a répondu un syndicaliste espagnol. Le pays est en effet particulièrement concerné par la grève avec près d’un vol su quatre touché par le mouvement.
A force de mettre en place une politique d’économies et de rentabilité au dépend des collaborateurs, Ryanair a mis ses salariés dans une position où ils estiment ne plus rien avoir à perdre tant la situation n’est pas tenable. « Les syndicats demandent à la compagnie d'appliquer la législation de chacun des pays où elle emploie du personnel, et exigent les mêmes conditions de travail pour les salariés sous contrat et les intérimaires. Ryanair n'entend n'appliquer que la législation irlandaise parce que ses avions sont immatriculés en Irlande et que la majeure partie du travail effectué par son personnel a lieu à bord de l'avion » résume le quotidien français. Face au péril, la direction a entrouvert la porte à certaines négociations mais n’a pas encore complètement changé de visage. « Des syndicalistes ont dénoncé une forme de «harcèlement» de la part de Ryanair, qui a prévenu lundi que la poursuite des grèves pourrait à terme la pousser à revoir son calendrier hivernal, «ce qui pourrait entraîner une réduction des flottes» d'avions, mais aussi des «pertes d'emplois» » ajoute 20 Minutes.