Chaque trimestre le groupe Manpower publie son baromètre sur l’emploi. En interrogeant 1 000 employeurs français, l’enquête s’intéresse à l’état d’esprit des chefs d’entreprise. Les enquêteurs posent à ceux qui font les courbes d’évolution de l’emploi cette question : « comment anticipez-vous l’évolution des effectifs de votre entreprise au cours du prochain trimestre, par rapport au trimestre actuel ? »
Par communiqué Manpower affirme que les résultats pour le deuxième trimestre 2015 sont exceptionnels. Pour la première fois depuis 2012, « Cela fait en effet trois trimestres de suite que le Baromètre Manpower affiche un solde net d’emploi positif. »
Ainsi, continue le texte, « une fois corrigé des variations saisonnières, la différence entre le pourcentage d’employeurs prévoyant d’embaucher et de ceux envisageant d’alléger leurs effectifs au deuxième trimestre 2015 atteint +2%. Ce chiffre, inférieur de 2 points à celui du trimestre précédent (+4) est néanmoins supérieur de 3 points à celui de l’année dernière à la même période. »
Par communiqué Manpower affirme que les résultats pour le deuxième trimestre 2015 sont exceptionnels. Pour la première fois depuis 2012, « Cela fait en effet trois trimestres de suite que le Baromètre Manpower affiche un solde net d’emploi positif. »
Ainsi, continue le texte, « une fois corrigé des variations saisonnières, la différence entre le pourcentage d’employeurs prévoyant d’embaucher et de ceux envisageant d’alléger leurs effectifs au deuxième trimestre 2015 atteint +2%. Ce chiffre, inférieur de 2 points à celui du trimestre précédent (+4) est néanmoins supérieur de 3 points à celui de l’année dernière à la même période. »
Pas d’excès d’optimisme
Si la tendance est donc positive, le communiqué du groupe de recrutement invite à la prudence. Le président de la branche française de la société, Alain Roumilhac, s’explique : « On est sur une tendance à l’amélioration, mais pas véritablement sur une tendance de fond. Les chefs d’entreprise nous indiquent qu’ils ont besoin d’évoluer dans un environnement économique stable, de nature à les rassurer et à favoriser leurs investissements, alors que leur stock de produits finis se situe à son niveau le plus bas depuis 2011. »
En effet, de très importantes différences sont à noter selon les secteurs et les catégories d’emploi. Ainsi, « dans les services par exemple, la hausse est prévue dans les activités informatiques, la banque-assurance, les activités juridiques et comptables et l’ingénierie-R&D. » Alors que la construction « annonce une année difficile avec un net recul de ses recrutements. »
En effet, de très importantes différences sont à noter selon les secteurs et les catégories d’emploi. Ainsi, « dans les services par exemple, la hausse est prévue dans les activités informatiques, la banque-assurance, les activités juridiques et comptables et l’ingénierie-R&D. » Alors que la construction « annonce une année difficile avec un net recul de ses recrutements. »