Le sujet est épineux et souvent sujet à polémiques. Alors que les filières universitaires de lettres, de sciences humaines et d’art sont remplies et nombreuses, le déficit de travailleurs qualifiés et hautement qualifiés point le bout de son nez. Une étude publiée par le cabinet Korn Ferry montre que ce phénomène touche de nombreux pays post industriels, la France est dans le top quatre des pays concernés.
« Selon une étude publiée jeudi 3 mai, 1,5 million de salariés pourraient manquer en France d'ici à 2030. Un phénomène que connaissent de nombreux pays. 1,5 million de salariés en France. Mais 4,9 millions en Allemagne, des salariés hautement diplômés, 6,6 millions aux Etats-Unis : la pénurie s'annonce mondiale. Un manque de travailleurs qualifiés dont les compétences, la formation, correspondent aux futurs besoins des entreprises. Une mauvaise correspondance entre l'offre et la demande. Les anglo-saxons parlent de "talent crunch". C'est le choc des talents, la pénurie des compétences. Un phénomène qui pourrait nous coûter très cher » analyse France Info.
L’étude estime que la situation va représenter une perte de revenus de 175 milliards d’euros pour la France. « La France figure parmi les quatre pays les plus touchés par cette pénurie de talents. Elle pourrait connaître un double phénomène. D'un côté 1,7 million de travailleurs qui arrivent sur le marché avec un niveau de formation peu élevé. Et de l'autre un manque de 1,5 million de travailleurs hautement diplômés » ajoute l’article.
Les pertes sont donc importantes pour la France mais pour l’Allemagne c’est bien pire. Le pays pourrait ainsi voir son statut de puissance industrielle remis en question. Même risque pour le Royaume-Uni où Londres pourrait perdre sa puissance sur les marchés financiers. C’est une véritable révolution mondiale qui se prépare à cause du décalage entre les filières de formation et les besoins du marché du travail. En effet, les pays émergents les plus importants sont eux beaucoup plus opérationnels. L’étude souligne notamment le cas de l’Inde qui n’est pas touchée par le phénomène.
« Selon une étude publiée jeudi 3 mai, 1,5 million de salariés pourraient manquer en France d'ici à 2030. Un phénomène que connaissent de nombreux pays. 1,5 million de salariés en France. Mais 4,9 millions en Allemagne, des salariés hautement diplômés, 6,6 millions aux Etats-Unis : la pénurie s'annonce mondiale. Un manque de travailleurs qualifiés dont les compétences, la formation, correspondent aux futurs besoins des entreprises. Une mauvaise correspondance entre l'offre et la demande. Les anglo-saxons parlent de "talent crunch". C'est le choc des talents, la pénurie des compétences. Un phénomène qui pourrait nous coûter très cher » analyse France Info.
L’étude estime que la situation va représenter une perte de revenus de 175 milliards d’euros pour la France. « La France figure parmi les quatre pays les plus touchés par cette pénurie de talents. Elle pourrait connaître un double phénomène. D'un côté 1,7 million de travailleurs qui arrivent sur le marché avec un niveau de formation peu élevé. Et de l'autre un manque de 1,5 million de travailleurs hautement diplômés » ajoute l’article.
Les pertes sont donc importantes pour la France mais pour l’Allemagne c’est bien pire. Le pays pourrait ainsi voir son statut de puissance industrielle remis en question. Même risque pour le Royaume-Uni où Londres pourrait perdre sa puissance sur les marchés financiers. C’est une véritable révolution mondiale qui se prépare à cause du décalage entre les filières de formation et les besoins du marché du travail. En effet, les pays émergents les plus importants sont eux beaucoup plus opérationnels. L’étude souligne notamment le cas de l’Inde qui n’est pas touchée par le phénomène.