L’entreprise est visionnaire, les produits sont révolutionnaires mais Tesla ne rassure pas. Une situation vécue comme une injustice par le milliardaire Elon Musk. Lui sans lequel le projet n’aurait jamais vu le jour, est en même temps la cible permanent des commentateurs et investisseurs qui le jugent responsable de tous les maux. Une situation paradoxale qui correspond assez bien à l’excentrique milliardaire mais qui met en danger le projet du groupe tout entier. Face à cette situation, Musk semble déterminer à envoyer des signaux rassurants et a annoncé un petit chamboulement de son top management.
Parmi les choix les plus déterminants, il y a la nomination d’un Français en numéro 2 du groupe. Jérôme Guillen va prendre les fonctions de président des activités automobiles du groupe. « L'ingénieur français travaille chez Tesla depuis 2013. Il a d'abord été vice-président en charge des ventes, puis il a pris la tête du programme de développement du camion électrique Tesla Semi, un projet ambitieux dévoilé l'année dernière. Avant Tesla, il était à la tête du département «business innovation» chez le constructeur automobile allemand Daimler. Expatrié depuis plus de 20 ans, Jérôme Guillen est diplômé de l'ENSTA ParisTech » nous apprend Le Figaro.
Au même moment, un nouveau DRH, un directeur de la communication, un nouveau chef des usines, trois vice-présidentes en charge respectivement de la diversité, de l’environnement-sûreté et du recrutement ont été annoncés. « Ces annonces en rafale doivent secouer l'organisation de Tesla, à un moment où l'entreprise en a cruellement besoin. Depuis le début de l'année, l'entreprise traverse une période difficile: ses investisseurs doutent de sa capacité à assumer des rythmes de production adéquats, et pointent l'explosion de ses pertes financières. Cette situation est aggravée par le comportement parfois erratique d'Elon Musk. Parmi ses frasques les plus graves, le PDG a annoncé, en août, qu'il envisageait de sortir Tesla de la cote, via un simple tweet et sans prévenir son conseil d'administration. Il fait depuis l'objet d'une enquête de la SEC (le gendarme américain de la Bourse) et plusieurs de ses investisseurs ont porté plainte contre lui » ajoute le quotidien français.
Parmi les choix les plus déterminants, il y a la nomination d’un Français en numéro 2 du groupe. Jérôme Guillen va prendre les fonctions de président des activités automobiles du groupe. « L'ingénieur français travaille chez Tesla depuis 2013. Il a d'abord été vice-président en charge des ventes, puis il a pris la tête du programme de développement du camion électrique Tesla Semi, un projet ambitieux dévoilé l'année dernière. Avant Tesla, il était à la tête du département «business innovation» chez le constructeur automobile allemand Daimler. Expatrié depuis plus de 20 ans, Jérôme Guillen est diplômé de l'ENSTA ParisTech » nous apprend Le Figaro.
Au même moment, un nouveau DRH, un directeur de la communication, un nouveau chef des usines, trois vice-présidentes en charge respectivement de la diversité, de l’environnement-sûreté et du recrutement ont été annoncés. « Ces annonces en rafale doivent secouer l'organisation de Tesla, à un moment où l'entreprise en a cruellement besoin. Depuis le début de l'année, l'entreprise traverse une période difficile: ses investisseurs doutent de sa capacité à assumer des rythmes de production adéquats, et pointent l'explosion de ses pertes financières. Cette situation est aggravée par le comportement parfois erratique d'Elon Musk. Parmi ses frasques les plus graves, le PDG a annoncé, en août, qu'il envisageait de sortir Tesla de la cote, via un simple tweet et sans prévenir son conseil d'administration. Il fait depuis l'objet d'une enquête de la SEC (le gendarme américain de la Bourse) et plusieurs de ses investisseurs ont porté plainte contre lui » ajoute le quotidien français.