Les réquisitions ont été prononcées mercredi contre l’ex-ministre avec une peine de trois ans de prison ferme assortis de cinq années d’inéligibilité.
Le parquet a estimé que « c’était le juste prix de la ‘trahison’ pour avoir ‘sacrifié tous les principes pour l’appât du gain’ », explique un article en ligne du journal Le Monde.
Quant à son ex-femme, « la procureure nationale financière Eliane Houlette a requis une sanction de deux ans de prison ferme à l’encontre de son ex-femme, Patricia Ménard, qui a ‘surpassé’ son mari ‘dans la dissimulation de ses avoirs au fisc’ », poursuit l’article du Monde.
Le parquet a estimé que « c’était le juste prix de la ‘trahison’ pour avoir ‘sacrifié tous les principes pour l’appât du gain’ », explique un article en ligne du journal Le Monde.
Quant à son ex-femme, « la procureure nationale financière Eliane Houlette a requis une sanction de deux ans de prison ferme à l’encontre de son ex-femme, Patricia Ménard, qui a ‘surpassé’ son mari ‘dans la dissimulation de ses avoirs au fisc’ », poursuit l’article du Monde.
Les secrets bancaires du couple mis à nu
L’article explique qu’ « un million huit cent mille euros d’amende ont également été requis contre la banque genevoise Reyl et dix-huit mois avec sursis et 375 000 euros d’amende contre son patron, François Reyl, suspectés d’avoir participé au blanchiment en renforçant l’opacité des avoirs en organisant en 2009 le transfert de quelque 600 000 euros à Singapour, par l’intermédiaire de sociétés offshore enregistrées au Panama et aux Seychelles. »
Jérôme Cahuzac « est jugé depuis lundi 5 septembre pour fraude fiscale et blanchiment, ainsi que pour avoir minoré sa déclaration de patrimoine en entrant au premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012 » souligne l’article, qui ajoute que « sa démission du ministère du budget, en mars 2013, puis ses aveux en avril, ont fait tanguer le gouvernement, écorné la République exemplaire voulue par François Hollande. »
Ainsi, pendant une dizaine de jours, « le procès a mis à nu les secrets bancaires d’un couple, ’conscient de l’illégalité’ des montages toujours plus sophistiqués. Patricia et Jérôme Cahuzac ont reconnu une fraude ‘familiale’, une plongée dans l’opacité offshore comme une fuite en avant, mais nié avoir construit ‘un système organisé’ ».
Quant au procureur Jean-Marc Toublanc, il a lui dénoncé « l’organisation d’une vie familiale enracinée dans la fraude pendant vingt ans » : « à aucun moment il n’y a eu une prise de conscience. Pas même quand M. Cahuzac est devenu président de la commission des finances de l’Assemblée nationale en février 2010 et se fait remettre 20 800 euros en espèces sur le trottoir parisien ».
Lire l’intégralité de l’article du Monde ici.
Jérôme Cahuzac « est jugé depuis lundi 5 septembre pour fraude fiscale et blanchiment, ainsi que pour avoir minoré sa déclaration de patrimoine en entrant au premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012 » souligne l’article, qui ajoute que « sa démission du ministère du budget, en mars 2013, puis ses aveux en avril, ont fait tanguer le gouvernement, écorné la République exemplaire voulue par François Hollande. »
Ainsi, pendant une dizaine de jours, « le procès a mis à nu les secrets bancaires d’un couple, ’conscient de l’illégalité’ des montages toujours plus sophistiqués. Patricia et Jérôme Cahuzac ont reconnu une fraude ‘familiale’, une plongée dans l’opacité offshore comme une fuite en avant, mais nié avoir construit ‘un système organisé’ ».
Quant au procureur Jean-Marc Toublanc, il a lui dénoncé « l’organisation d’une vie familiale enracinée dans la fraude pendant vingt ans » : « à aucun moment il n’y a eu une prise de conscience. Pas même quand M. Cahuzac est devenu président de la commission des finances de l’Assemblée nationale en février 2010 et se fait remettre 20 800 euros en espèces sur le trottoir parisien ».
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