150 usines de plus de dix salariés ont ouvert, 70 ont fermé en 2022. Le solde est donc positif mais la progression est très faible. Ces chiffres, publiés par Les Echos , sont issus d’une étude Trendeo. « Un solde largement positif donc, auquel ont notamment contribué l'entreprise Vektor qui a choisi d'implanter son usine de cellules de batteries à Dunkerque ou STMicroelectronics qui a massivement investi dans les semi-conducteurs près de Grenoble.
La transition énergétique a également permis d'appuyer cette dynamique avec plusieurs ouvertures d'usines spécialisées dans le traitement des déchets. Même constat dans les secteurs de la construction aéronautique et de la production de gaz et d'électricité » s’enthousiasme BFMTV.
Mais si l’on doit saluer cette progression, elle est loin de rendre effective les grandes annonces de réindustrialisation ou d’essor du localisme qui fleurissaient au moment de la crise Covid. Pourtant les crises d’approvisionnement se multiplient et l’offre française est encore loin de supplanter celle d’autres pays, dont nous avons réalisé l’impact de nos dépendances.
« Si la France a gagné des usines en 2022, l'impact de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique se sont tout de même fait sentir. A titre de comparaison, 180 nouvelles usines avaient ouvert en 2021, soit 30 de plus que l'an passé. Il y avait bien sûr l'effet du plan de relance du gouvernement, mais la crise énergétique et l'environnement économique incertain ont aussi conduit de nombreux industriels à reporter ou annuler leurs projets initialement prévus pour 2022 » poursuit la chaine d’infos.
Le choc industriel n’est donc pas encore là. Et ce alors que les ouvertures de sites industriels permettent de récolter rapidement des fruits en termes d’emplois. Ainsi, ce petit soubresaut industriel de 2022 a permis de créer 41 500 emplois durant l’année, soit 7 800 de plus qu’en 2021 (33 700). Désormais toutes les inquiétudes se portent sur les couts de production à cause de l’inflation. Même si les annonces sur le nucléaire promettent une électricité française toujours moins chère que celle de nos voisins.
La transition énergétique a également permis d'appuyer cette dynamique avec plusieurs ouvertures d'usines spécialisées dans le traitement des déchets. Même constat dans les secteurs de la construction aéronautique et de la production de gaz et d'électricité » s’enthousiasme BFMTV.
Mais si l’on doit saluer cette progression, elle est loin de rendre effective les grandes annonces de réindustrialisation ou d’essor du localisme qui fleurissaient au moment de la crise Covid. Pourtant les crises d’approvisionnement se multiplient et l’offre française est encore loin de supplanter celle d’autres pays, dont nous avons réalisé l’impact de nos dépendances.
« Si la France a gagné des usines en 2022, l'impact de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique se sont tout de même fait sentir. A titre de comparaison, 180 nouvelles usines avaient ouvert en 2021, soit 30 de plus que l'an passé. Il y avait bien sûr l'effet du plan de relance du gouvernement, mais la crise énergétique et l'environnement économique incertain ont aussi conduit de nombreux industriels à reporter ou annuler leurs projets initialement prévus pour 2022 » poursuit la chaine d’infos.
Le choc industriel n’est donc pas encore là. Et ce alors que les ouvertures de sites industriels permettent de récolter rapidement des fruits en termes d’emplois. Ainsi, ce petit soubresaut industriel de 2022 a permis de créer 41 500 emplois durant l’année, soit 7 800 de plus qu’en 2021 (33 700). Désormais toutes les inquiétudes se portent sur les couts de production à cause de l’inflation. Même si les annonces sur le nucléaire promettent une électricité française toujours moins chère que celle de nos voisins.