La Banque de France n’est pas opposée par principe à la monnaie digitale. Les critiques et mises en gardes régulières contre les monnaies en cours sur le web visaient plutôt la régulation de ces dernières. La preuve en est d’ailleurs que le gouverneur de la Banque de France vient d’annoncer une expérimentation de monnaie virtuelle au début de l’année 2020. « Nous entendons commencer des expérimentations rapidement et lancer un appel à projets d'ici la fin du premier trimestre 2020. Nous sommes particulièrement intéressés à participer à des expérimentations d'intégration d'une monnaie digitale de banque centrale « de gros » dans des procédures innovantes d'échange et de règlement d'actifs financiers tokenisés » a expliqué mercredi 4 décembre, François Villeroy de Galhau.
En fait, c’est même l’existence des monnaies virtuelles et leur succès qui ont encouragé les institutions à accélérer le pas. « Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, très remonté contre le projet Libra de Facebook, avait appelé de ses voeux en septembre dernier une monnaie numérique publique. La Banque de France sera la première banque centrale au sein la zone euro à s'engager dans une telle démarche. La Riksbank suédoise a entamé très tôt une réflexion sur une éventuelle e-couronne mais qui n'a pas encore abouti. La Banque centrale chinoise travaille aussi à un projet de monnaie de paiement électronique » explique La Tribune .
En faisant appel à des entreprises privées pour l’aspect technologique, la Banque française jette un sérieux pavé dans la marre dans le dossier des monnaies virtuelles. « La Banque de France n'a pas précisé quelle technologie était envisagée et s'il pouvait s'agir d'un "stablecoin", une monnaie virtuelle dont le cours est totalement indexé à la valeur d'une monnaie ayant cours légal, en l'occurrence l'euro. On pense logiquement à la technologie blockchain, née il y a plus de dix ans avec le Bitcoin. La Banque de France a été l'une des premières banques centrales à lancer sa propre Blockchain, opérationnelle, à usage interbancaire, pour le traitement des identifiants de créanciers SEPA » commente le site économique. L’enjeu est de taille puisqu’il pourrait chambouler la séparation entre les économies virtuelles et traditionnelles.
En fait, c’est même l’existence des monnaies virtuelles et leur succès qui ont encouragé les institutions à accélérer le pas. « Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, très remonté contre le projet Libra de Facebook, avait appelé de ses voeux en septembre dernier une monnaie numérique publique. La Banque de France sera la première banque centrale au sein la zone euro à s'engager dans une telle démarche. La Riksbank suédoise a entamé très tôt une réflexion sur une éventuelle e-couronne mais qui n'a pas encore abouti. La Banque centrale chinoise travaille aussi à un projet de monnaie de paiement électronique » explique La Tribune .
En faisant appel à des entreprises privées pour l’aspect technologique, la Banque française jette un sérieux pavé dans la marre dans le dossier des monnaies virtuelles. « La Banque de France n'a pas précisé quelle technologie était envisagée et s'il pouvait s'agir d'un "stablecoin", une monnaie virtuelle dont le cours est totalement indexé à la valeur d'une monnaie ayant cours légal, en l'occurrence l'euro. On pense logiquement à la technologie blockchain, née il y a plus de dix ans avec le Bitcoin. La Banque de France a été l'une des premières banques centrales à lancer sa propre Blockchain, opérationnelle, à usage interbancaire, pour le traitement des identifiants de créanciers SEPA » commente le site économique. L’enjeu est de taille puisqu’il pourrait chambouler la séparation entre les économies virtuelles et traditionnelles.