Il y a bien eu une vague de localisation en Europe d’établissements financiers à cause du Brexit. Une étude du think- tank New Financial a évalué le phénomène et avance quelques chiffres. Il y aurait ainsi plus de 440 établissements financiers britanniques à avoir déménagé au moins une partie de leurs activités vers l’UE. « Ce premier bilan, dressé par New Financial, un think-tank, dépasse les prévisions. Et il est sans doute encore en dessous de la vérité. Selon ses calculs, les banques ont délocalisé du Royaume-Uni vers le Vieux Continent 900 milliards de livres d’actifs (plus de 1 000 milliards d’euros), soit 10 % du total détenu outre-Manche. S’y ajoutent 100 milliards de livres (115 milliards d’euros) déplacés par les assureurs et les gestionnaires d’actifs » relève Le Figaro.
Si l’étude parle de 7 400 emplois expatriés ou créés dans l’UE en compensation de la coupure avec la City, les bénéfices pour les pays membres sont répartis entre quelques capitales. « La grande gagnante de ces transferts est Dublin. La capitale de l’Irlande a été choisie par 135 des entreprises qui ont cherché une ville d’accueil dans l’Union européenne. Paris arrive à la deuxième place, préférée par 102 entreprises, tandis que Luxembourg en a conquis 93, et Francfort 62. « À plus long terme, nous pensons que Francfort attirera le plus de capitaux, mais que Paris sera le gagnant en termes d’emplois », précise New Financial. De nombreuses entreprises ont aussi choisi de répartir leurs activités entre plusieurs villes, souvent selon les secteurs d’activité. Dublin a par exemple été élue par un tiers des gestionnaires d’actifs transfuges de la City. A contrario, 60 % des établissements financiers installés à Francfort sont des banques. Enfin, les deux tiers de ceux qui ont émigré vers Amsterdam sont des sociétés de courtage ou des plateformes de trading » lit-on plus loin. Tandis que l’étude assure que le phénomène devrait continuer dans les prochaines années.
Si l’étude parle de 7 400 emplois expatriés ou créés dans l’UE en compensation de la coupure avec la City, les bénéfices pour les pays membres sont répartis entre quelques capitales. « La grande gagnante de ces transferts est Dublin. La capitale de l’Irlande a été choisie par 135 des entreprises qui ont cherché une ville d’accueil dans l’Union européenne. Paris arrive à la deuxième place, préférée par 102 entreprises, tandis que Luxembourg en a conquis 93, et Francfort 62. « À plus long terme, nous pensons que Francfort attirera le plus de capitaux, mais que Paris sera le gagnant en termes d’emplois », précise New Financial. De nombreuses entreprises ont aussi choisi de répartir leurs activités entre plusieurs villes, souvent selon les secteurs d’activité. Dublin a par exemple été élue par un tiers des gestionnaires d’actifs transfuges de la City. A contrario, 60 % des établissements financiers installés à Francfort sont des banques. Enfin, les deux tiers de ceux qui ont émigré vers Amsterdam sont des sociétés de courtage ou des plateformes de trading » lit-on plus loin. Tandis que l’étude assure que le phénomène devrait continuer dans les prochaines années.