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« Quinze ans après le scandale Enron, qui avait provoqué sa perte, le nom d'Arthur Andersen a amorcé mercredi un surprenant retour dans le monde de l'audit, depuis Paris. Composé actuellement de cinq personnes, Arthur Andersen & Co - nouvelle version - est plus proche d'une start-up que du Big Five qui régna sur l'audit et le conseil » annonce Le Figaro.
C’est un pari entrepreneurial que font les artisans de cette résurrection de ce qui fut un grand nom du conseil jusqu’à la déchéance. « Nous avions constaté que les différentes marques du groupe, au total une trentaine, étaient tombées en déshérence. Aussi les avons-nous déposées afin de pouvoir les exploiter à nouveau, et faire renaître ainsi ce nom mondialement connu » raconte Stéphane Laffont-Réveilhac, ancien responsable développement puis marketing d’Ernest & Young et PwC, cité par Le Figaro.
La stratégie semble s’avérer payante puisque la société est déjà en mesure de revendiquer vingt-six bureaux dans seize pays et sur tous les continents alors que des dizaines de demandes sont à l’étude. On est loin du mastodonte qu’était Andersen avant le scandale, mais l’opération semble avoir de l’avenir.
« En fait, Arthur Andersen ne s'interdit comme activité (pour l'heure) que le commissariat aux comptes en raison des traces laissées par le cauchemar Enron. Dans les années 1990, le groupe américain spécialisé dans l'énergie avait étendu son activité dans le courtage d'électricité en procédant à des montages complexes. Des pertes engendrées par des opérations spéculatives avaient été dissimulées et transformées en profit après quelques manipulations comptables. Auditeur des comptes d'Enron, Arthur Andersen n'a pu se remettre du scandale » précise Le Figaro. Le quotidien rappelle également qu’en 2005 la justice américaine a affirmé que le cabinet ne pouvait être tenu responsable de la faillite d’Enron.
C’est un pari entrepreneurial que font les artisans de cette résurrection de ce qui fut un grand nom du conseil jusqu’à la déchéance. « Nous avions constaté que les différentes marques du groupe, au total une trentaine, étaient tombées en déshérence. Aussi les avons-nous déposées afin de pouvoir les exploiter à nouveau, et faire renaître ainsi ce nom mondialement connu » raconte Stéphane Laffont-Réveilhac, ancien responsable développement puis marketing d’Ernest & Young et PwC, cité par Le Figaro.
La stratégie semble s’avérer payante puisque la société est déjà en mesure de revendiquer vingt-six bureaux dans seize pays et sur tous les continents alors que des dizaines de demandes sont à l’étude. On est loin du mastodonte qu’était Andersen avant le scandale, mais l’opération semble avoir de l’avenir.
« En fait, Arthur Andersen ne s'interdit comme activité (pour l'heure) que le commissariat aux comptes en raison des traces laissées par le cauchemar Enron. Dans les années 1990, le groupe américain spécialisé dans l'énergie avait étendu son activité dans le courtage d'électricité en procédant à des montages complexes. Des pertes engendrées par des opérations spéculatives avaient été dissimulées et transformées en profit après quelques manipulations comptables. Auditeur des comptes d'Enron, Arthur Andersen n'a pu se remettre du scandale » précise Le Figaro. Le quotidien rappelle également qu’en 2005 la justice américaine a affirmé que le cabinet ne pouvait être tenu responsable de la faillite d’Enron.