C’est un élément fondateur pour le pays et un rebondissement d’ampleur pour le secteur bancaire. Alors que la reprise de Crédit Suisse a été autorisée le 19 mars dernier par les autorités du pays, ce n’est qu’à partir de mi-juin que l’opération peut débuter pour de bon. « UBS va pouvoir lancer pour de bon l'intégration de Credit Suisse après la finalisation du rachat de son concurrent lundi. Une tâche herculéenne qui sera observée à la loupe par les clients, les employés et les responsables politiques et économiques suisses. «Nous avons finalisé la reprise juridique de Credit Suisse», a indiqué la première banque de Suisse dans une lettre ouverte publiée dans plusieurs journaux. Elle évoque «le début d'un nouveau chapitre historique» pour la nouvelle entité. Le rachat donne naissance à une mégabanque comme la Suisse n'en a jamais connue. Une taille qui inquiète les responsables politiques. Des milliers d'emplois pourraient disparaître rien qu'en Suisse à cause de doublons. Vendredi, le patron d'UBS, Sergio Ermotti, avait prévenu que les mois à venir risquaient d'être «cahoteux» car l'intégration va entraîner «des vagues» de décisions difficiles, en particulier concernant l'emploi », explique Le Figaro.
Pour 3 milliards de Francs Suisse, UBS a ainsi racheté son principal concurrent. Changeant ainsi considérablement le secteur bancaire du pays, mais aussi mondial : « La deuxième banque du pays n'avait pas résisté à la perte de confiance la concernant après plusieurs énormes scandales et une gestion du risque déficiente. La formalisation de cette union ouvre un grand chantier pour UBS qui, dans la lettre ouverte, met en avant sa forte culture d'entreprise et une approche «conservatrice» du risque tout en précisant qu'elle ne fera «aucun compromis». «UBS peut commencer à être proactive», a expliqué à l'AFP Andreas Venditti, analyste financier chez Vontobel, la semaine passée. UBS a multiplié les préparatifs depuis mi-mars et doit déjà avoir une idée des activités qu'elle veut conserver, fermer ou vendre mais «était limitée dans ce qu'elle pouvait faire» tant que la fusion n'était pas scellée, selon l'analyste. »
Pour 3 milliards de Francs Suisse, UBS a ainsi racheté son principal concurrent. Changeant ainsi considérablement le secteur bancaire du pays, mais aussi mondial : « La deuxième banque du pays n'avait pas résisté à la perte de confiance la concernant après plusieurs énormes scandales et une gestion du risque déficiente. La formalisation de cette union ouvre un grand chantier pour UBS qui, dans la lettre ouverte, met en avant sa forte culture d'entreprise et une approche «conservatrice» du risque tout en précisant qu'elle ne fera «aucun compromis». «UBS peut commencer à être proactive», a expliqué à l'AFP Andreas Venditti, analyste financier chez Vontobel, la semaine passée. UBS a multiplié les préparatifs depuis mi-mars et doit déjà avoir une idée des activités qu'elle veut conserver, fermer ou vendre mais «était limitée dans ce qu'elle pouvait faire» tant que la fusion n'était pas scellée, selon l'analyste. »