6,8% des dépenses pour les Estoniens et 3,2% pour les Bulgares, la part du budget dédiée à l’habillement varie du simple au double au sein de l’Union européenne. La moyenne pour la zone est de 4,9% et 800 euros par an. Pour ce qui est de la France, 3,8% du budget moyen est dédié aux vêtements, chaussures et accessoires.
Ces chiffres en eux-mêmes sont intéressants pour les professionnels du secteur mais ne disent pas grand-chose. « Intuitivement, en se basant sur la loi du statisticien allemand Ernst Engel, on pourrait penser que la part du revenu allouée aux dépenses d'habillement est censée être faible lorsque la richesse d'un pays est élevée. Une théorie vite balayée lorsqu'on voit que ce sont les Bulgares qui consacrent la plus petite part de leur budget à l'habillement... » note avec justesse Le Figaro.
Par ailleurs, se focaliser sur la part oblige à regarder les autres dépenses et leurs évolutions. « Selon une étude de l'Insee, en l'espace de 45 ans, la part des dépenses en articles d'habillement et en chaussures a diminué de plus de moitié. Elle était de 11,8% en 1960, contre seulement 4,7% en 2006. Avant donc d'atteindre 3,8%, comme vient de le montrer Eurostat » lit-on plus loin. Une tendance qui doit être accompagnée du fait que les volumes de vêtements et chaussures ont augmenté durant cette période. « Avec l'élévation générale du niveau de vie en France, la part budgétaire consacrée aux dépenses de première nécessité diminue: à mesure que leur revenu croît, les ménages n'augmentent pas, à due proportion, leurs achats en articles d'habillement et de chaussures » analyse l’Insee citée par le quotidien.
On le voit, outres les effets de la sociologie et de la culture, l’analyse de la consommation des produits de mode est complexe parce qu’elle est influencée par nombre de facteurs connexes.
Ces chiffres en eux-mêmes sont intéressants pour les professionnels du secteur mais ne disent pas grand-chose. « Intuitivement, en se basant sur la loi du statisticien allemand Ernst Engel, on pourrait penser que la part du revenu allouée aux dépenses d'habillement est censée être faible lorsque la richesse d'un pays est élevée. Une théorie vite balayée lorsqu'on voit que ce sont les Bulgares qui consacrent la plus petite part de leur budget à l'habillement... » note avec justesse Le Figaro.
Par ailleurs, se focaliser sur la part oblige à regarder les autres dépenses et leurs évolutions. « Selon une étude de l'Insee, en l'espace de 45 ans, la part des dépenses en articles d'habillement et en chaussures a diminué de plus de moitié. Elle était de 11,8% en 1960, contre seulement 4,7% en 2006. Avant donc d'atteindre 3,8%, comme vient de le montrer Eurostat » lit-on plus loin. Une tendance qui doit être accompagnée du fait que les volumes de vêtements et chaussures ont augmenté durant cette période. « Avec l'élévation générale du niveau de vie en France, la part budgétaire consacrée aux dépenses de première nécessité diminue: à mesure que leur revenu croît, les ménages n'augmentent pas, à due proportion, leurs achats en articles d'habillement et de chaussures » analyse l’Insee citée par le quotidien.
On le voit, outres les effets de la sociologie et de la culture, l’analyse de la consommation des produits de mode est complexe parce qu’elle est influencée par nombre de facteurs connexes.