Si les Européens voulaient surtout que l’on retienne de la réunion de l’OTAN que la page Donald Trump était tournée, la direction prise par Joe Biden leur a rappelé la réalité de l’organisation. « Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, se prépare dès lors à un exercice de synthèse sur les sujets de convergence et à une simple mention de ce qu’il aurait aimé mettre en avant, mais qui se trouvera relégué au second plan. A savoir l’idée d’un financement commun pour un budget à la hausse de son organisation (Paris renâcle) ou son projet d’« OTAN 2030 », contesté en raison de sa focalisation exclusive sur les menaces russe et chinoise et pouvant remettre en cause la règle du consensus. Le reste du menu de la réunion est copieux : la relation avec la Chine et la Russie (« dialogue et dissuasion », dit M. Stoltenberg) ; les dépenses militaires (à la hausse depuis sept ans, avec 215 milliards d’euros de plus) ; le climat ; la lutte contre les menaces cyber et un investissement accru dans la politique spatiale ; la création d’un nouveau centre de technologies de pointe en liaison avec l’industrie » relaye Le Monde.
Dans les faits, les déclarations de Donald Trump ont laissé des traces. D’abord parce qu’il a dit tout haut ce que les administrations américaines précédentes – et l’actuelle – sous entende fortement. A savoir que l’axe stratégique est celui de Washington. Et ce, malgré le fait que la France cherche à donner l’impression qu’elle porte des ordres du jour. Ainsi, alors que l’Elysée souligne le fait que les questions du désarmement ont été mise en avant. Dans les faits, le sujet est tout à fait secondaire. D’autant que cette réunion de l’OTAN précède une rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine sur laquelle les 29 autres membres de l’organisation n’ont aucune prise.
Dans les faits, les déclarations de Donald Trump ont laissé des traces. D’abord parce qu’il a dit tout haut ce que les administrations américaines précédentes – et l’actuelle – sous entende fortement. A savoir que l’axe stratégique est celui de Washington. Et ce, malgré le fait que la France cherche à donner l’impression qu’elle porte des ordres du jour. Ainsi, alors que l’Elysée souligne le fait que les questions du désarmement ont été mise en avant. Dans les faits, le sujet est tout à fait secondaire. D’autant que cette réunion de l’OTAN précède une rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine sur laquelle les 29 autres membres de l’organisation n’ont aucune prise.