Booking.com intègre la liste des contrôleurs d'accès soumis au DMA
L'Union européenne a officiellement ajouté Booking.com à la liste des entreprises reconnues comme contrôleurs d'accès, soumettant ainsi la plateforme de réservation d'hôtels en ligne à la réglementation du Digital Markets Act (DMA) ce lundi 13 mai 2024. Comme c’est le cas pour Amazon, Google, Apple et Microsoft, la plateforme néerlandaise doit désormais se conformer à des règles strictes. Ce statut vise à assurer la concurrence et à prévenir les abus de position dominante sur le marché européen.
Booking dispose donc d'un délai de six mois pour se conformer au DMA. Cela inclut notamment la cessation de l'utilisation des données issues de ses entreprises clientes, une pratique désormais interdite par cette nouvelle réglementation européenne, qui est officiellement entrée en vigueur le 6 mars 2024.
Booking dispose donc d'un délai de six mois pour se conformer au DMA. Cela inclut notamment la cessation de l'utilisation des données issues de ses entreprises clientes, une pratique désormais interdite par cette nouvelle réglementation européenne, qui est officiellement entrée en vigueur le 6 mars 2024.
Une enquête ouverte contre X (ex-Twitter)
La Commission européenne intensifie également ses efforts pour réguler les réseaux sociaux sur son territoire. Après Meta (Facebook, Instagram et WhatsApp) et TikTok, c'est au tour de X (ex-Twitter) d'entrer dans le viseur de l'UE. Cette dernière vient de lancer une enquête pour déterminer si X doit être soumis aux mêmes règles du DMA. L'organe européen devrait trancher dans les cinq prochains mois. Si X est intégré au DMA, il devra, comme rendre transparentes ses opérations, notamment en ce qui concerne ses moyens de modération de contenu et l'utilisation des données de ses utilisateurs.
Les entreprises qui ne respectent pas les normes du DMA risquent de lourdes amendes, pouvant aller jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires mondial. En cas de récidive, l'amende peut grimper à 20%. En plus des pénalités financières, le DMA peut aussi contraindre une entreprise à se défaire de certaines de ses activités sur le Vieux Continent si elle ne respecte pas les règles à plusieurs reprises.
Les entreprises qui ne respectent pas les normes du DMA risquent de lourdes amendes, pouvant aller jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires mondial. En cas de récidive, l'amende peut grimper à 20%. En plus des pénalités financières, le DMA peut aussi contraindre une entreprise à se défaire de certaines de ses activités sur le Vieux Continent si elle ne respecte pas les règles à plusieurs reprises.