Montrer « à qui profite le crime » sans démontrer des implications est un principe clé des théories du complot. Ainsi, depuis que Blackrock a publié un rapport sur l’effet d’aubaine des réformes des retraites en France, plusieurs médias ont connecté un peu vites les points. « Depuis quelques jours, le premier gérant d'actifs mondial se retrouve pris dans les débats autour de la réforme des retraites. « BlackRock souffle ses conseils pour la capitalisation à l'oreille du pouvoir », dénonce Mediapart, qui accuse le gérant de vouloir « dynamiter la retraite par répartition ». « Un géant américain de la finance à l'assaut des retraites des Français », surenchérit L'Humanité. Le député républicain d'Eure-et-Loire, Olivier Marleix, s'est même ému au Parlement des opportunités offertes par la réforme des retraites au gérant. « Si votre réforme va à son terme, les affaires de BlackRock en France prendront un formidable essor », a-t-il lancé lors des questions au gouvernement » rapportent Les Echos.
La question et la suspicion sont légitimes, autant que la critique ou la défense de la financiarisation des revenus des retraités. Mais avec des formules qui laissent entendre que la réforme est motivée par le fonds américain, sans avoir des preuves ou des indices de collusion est irresponsable. « Toute cette attention met le gérant américain dans l'embarras. « Nous ne commentons pas ces articles, qui sont par ailleurs inexacts », déclare ainsi un porte-parole. Le groupe se dit injustement visé car il estimait dans sa note de juin que le système par répartition allait rester « au coeur de l'épargne retraite française ». Il n'est par ailleurs pas le seul à s'intéresser aux opportunités offertes par la loi Pacte . Tous les gérants et assureurs sont sur les chapeaux de roue » conclue le quotidien économique. Y trouver son intérêt et intriguer pour l’imposer, sont deux choses bien différentes.
La question et la suspicion sont légitimes, autant que la critique ou la défense de la financiarisation des revenus des retraités. Mais avec des formules qui laissent entendre que la réforme est motivée par le fonds américain, sans avoir des preuves ou des indices de collusion est irresponsable. « Toute cette attention met le gérant américain dans l'embarras. « Nous ne commentons pas ces articles, qui sont par ailleurs inexacts », déclare ainsi un porte-parole. Le groupe se dit injustement visé car il estimait dans sa note de juin que le système par répartition allait rester « au coeur de l'épargne retraite française ». Il n'est par ailleurs pas le seul à s'intéresser aux opportunités offertes par la loi Pacte . Tous les gérants et assureurs sont sur les chapeaux de roue » conclue le quotidien économique. Y trouver son intérêt et intriguer pour l’imposer, sont deux choses bien différentes.