L’étau se resserre sur la Biélorussie. Quelques semaines après le détournement d’un avion de ligne parce qu’il transportait un opposant politique, la Biélorussie continue à faire le compte des restrictions qui lui tombent sur la tête. Déjà sous sanctions, le pays fait face à une montée en puissance de ces dernières sous l’impulsion des Etats-Unis et de l’Union européenne. Lundi 21 juin des nouvelles restrictions ont été annoncées en concertation avec l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni. « L'Union européenne a notamment sanctionné les ministres de la Défense et des Transports biélorusses. Une liste comportant au total 78 noms et huit entités a été publiée après la réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept à Luxembourg. Les responsables visés seront interdits de séjour et leurs avoirs dans l'UE seront saisis. Il sera en outre interdit d'accorder des financements européens aux entités concernées. L'UE avait déjà sanctionné 88 membres du régime, dont le président biélorusse » relève FranceInfo.
Washington de son côté a lancé la nouvelle salve de sanctions contre plusieurs dizaines de responsables et entités. « Ces mesures visent entre autres de proches conseillers du président Alexandre Loukachenko et des responsables-clés des ministères de l'Intérieur et de l'Information. Le Royaume-Uni a également annoncé de nouvelles sanctions contre des responsables du régime biélorusse et une entreprise exportatrice de produits pétroliers, BNK » appuie la chaine publique d’informations.
La concertation des puissances occidentales pour ces sanctions augmente évidemment la force de frappe d’une telle décision. Si des intérêts économiques et entreprises seront handicapées par de telles décisions, elles ne devraient pas avoir un impact politique majeur dans le pays. Pour la Biélorussie, comme c’est le cas également en Syrie, elles auront surtout pour conséquence d’accentuer la projection d’intérêts et de réseaux du pays en direction de Moscou et de Pékin. Une réalité que les occidentaux n’ignorent pas mais dont le recours aux sanctions économiques est devenu de plus en plus fréquent face aux crises politiques.
Washington de son côté a lancé la nouvelle salve de sanctions contre plusieurs dizaines de responsables et entités. « Ces mesures visent entre autres de proches conseillers du président Alexandre Loukachenko et des responsables-clés des ministères de l'Intérieur et de l'Information. Le Royaume-Uni a également annoncé de nouvelles sanctions contre des responsables du régime biélorusse et une entreprise exportatrice de produits pétroliers, BNK » appuie la chaine publique d’informations.
La concertation des puissances occidentales pour ces sanctions augmente évidemment la force de frappe d’une telle décision. Si des intérêts économiques et entreprises seront handicapées par de telles décisions, elles ne devraient pas avoir un impact politique majeur dans le pays. Pour la Biélorussie, comme c’est le cas également en Syrie, elles auront surtout pour conséquence d’accentuer la projection d’intérêts et de réseaux du pays en direction de Moscou et de Pékin. Une réalité que les occidentaux n’ignorent pas mais dont le recours aux sanctions économiques est devenu de plus en plus fréquent face aux crises politiques.