Le monde du jouet va très mal. Quelques semaines après l’annonce de la faillite du distributeur Toys « R »Us c’est au tour du fabricant Mattel de communiquer autour de ses difficultés. La situation est catastrophique puisque Mattel annonce que des emplois vont être supprimés et des usines fermées. L’idée est d’économiser la bagatelle de 650 millions de dollars d’ici deux ans. « Le propriétaire de la célèbre poupée Barbie a également décidé de suspendre le versement du dividende au quatrième trimestre, une mesure qui pourrait lui permettre d'économiser 50 millions de dollars supplémentaires » précise Boursier.com.
La situation est telle que la gestion des salariés, des postes de managers vont être révolutionnés. Les consultants et les emplois à durée limités devraient complètement disparaitre de son mode de fonctionnement. Près de la moitié des marques vont être carrément vendues pour se focaliser sur les deux plus grandes marques du groupe : Barbie et Fischer-Price.
En 2016 déjà les résultats étaient très mauvais. « La plupart des marques ont connu un passage à vide: les ventes de Barbie ont baissé de 6%, celles de Fischer-Price de 15%. Les recettes des produits American Girl ont plongé de 30% et celles des jeux de construction (Mega Bloks) ont dévissé de 29%. Quant au distributeur Toys "R" Us, qui a déposé récemment son bilan, il vendait les jouets Mattel dans ses magasins à travers le monde et avait ainsi contribué pour 11% aux ventes totales en 2016. Au moment de sa banqueroute, il a annoncé devoir 135,64 millions de dollars à Mattel » lit-on plus loin.
Avec cette cure choc d’austérité et en se focalisant sur ses marques les plus fortes, le groupe compte bien se relancer alors que pour l’heure son titre a perdu 44% de sa valeur depuis janvier. Dans les grandes lignes stratégiques, Mattel promet qu’il va investir dans les jeux connectés et jeux vidéo.
La situation est telle que la gestion des salariés, des postes de managers vont être révolutionnés. Les consultants et les emplois à durée limités devraient complètement disparaitre de son mode de fonctionnement. Près de la moitié des marques vont être carrément vendues pour se focaliser sur les deux plus grandes marques du groupe : Barbie et Fischer-Price.
En 2016 déjà les résultats étaient très mauvais. « La plupart des marques ont connu un passage à vide: les ventes de Barbie ont baissé de 6%, celles de Fischer-Price de 15%. Les recettes des produits American Girl ont plongé de 30% et celles des jeux de construction (Mega Bloks) ont dévissé de 29%. Quant au distributeur Toys "R" Us, qui a déposé récemment son bilan, il vendait les jouets Mattel dans ses magasins à travers le monde et avait ainsi contribué pour 11% aux ventes totales en 2016. Au moment de sa banqueroute, il a annoncé devoir 135,64 millions de dollars à Mattel » lit-on plus loin.
Avec cette cure choc d’austérité et en se focalisant sur ses marques les plus fortes, le groupe compte bien se relancer alors que pour l’heure son titre a perdu 44% de sa valeur depuis janvier. Dans les grandes lignes stratégiques, Mattel promet qu’il va investir dans les jeux connectés et jeux vidéo.