En 2019, la croissance mondiale devrait être de 3,5%. Les Perspectives économiques de l’OCDE mettent en avant une situation contrastée. Malgré cette progression globale, certains nuages pointent à l’horizon « Dans de nombreux pays, le chômage a atteint un point bas record et des pénuries de main-d'oeuvre commencent à apparaître. Néanmoins, des risques grandissants pourraient compromettre l'atterrissage en douceur escompté à la suite du ralentissement. La croissance des échanges et l'investissement se tassent sur fond de hausses des droits de douane. L'augmentation des taux d'intérêt et l'appréciation du dollar américain ont entraîné des sorties de capitaux des économies de marché émergentes et affaiblissent leur monnaie. Les dispositifs de relance monétaire et budgétaire sont progressivement démantelés dans les pays de l'OCDE » avance le communiqué de l’organisation.
Pour 2019, les économies émergentes que sont la Turquie, l’Argentine et le Brésil devraient connaitre un ralentissement stable notamment à cause des échanges avec les économies post industrielles. Les tensions douanières et les sanctions sur l’Iran sont ainsi des facteurs aggravants.
L'assombrissement de l'horizon économique en 2019 tient principalement à la dégradation des perspectives dans les économies de marché émergentes comme la Turquie, l'Argentine et le Brésil, tandis que la poursuite du ralentissement en 2020 s'explique davantage par l'évolution de la situation des économies avancées, la baisse de régime des échanges et la réduction de l'orientation expansionniste des politiques budgétaire et monétaire faisant sentir leurs effets. « « Les conflits commerciaux et l'incertitude politique accentuent les difficultés auxquelles sont confrontés les gouvernements tandis qu'ils s'emploient à préserver une croissance économique forte, durable et inclusive. Nous exhortons les responsables de l'action publique à contribuer à rétablir la confiance dans le système commercial international fondé sur des règles et à mettre en œuvre des réformes renforçant la croissance et rehaussant les niveaux de vie - en particulier pour les personnes les plus vulnérables » a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.
Pour 2019, les économies émergentes que sont la Turquie, l’Argentine et le Brésil devraient connaitre un ralentissement stable notamment à cause des échanges avec les économies post industrielles. Les tensions douanières et les sanctions sur l’Iran sont ainsi des facteurs aggravants.
L'assombrissement de l'horizon économique en 2019 tient principalement à la dégradation des perspectives dans les économies de marché émergentes comme la Turquie, l'Argentine et le Brésil, tandis que la poursuite du ralentissement en 2020 s'explique davantage par l'évolution de la situation des économies avancées, la baisse de régime des échanges et la réduction de l'orientation expansionniste des politiques budgétaire et monétaire faisant sentir leurs effets. « « Les conflits commerciaux et l'incertitude politique accentuent les difficultés auxquelles sont confrontés les gouvernements tandis qu'ils s'emploient à préserver une croissance économique forte, durable et inclusive. Nous exhortons les responsables de l'action publique à contribuer à rétablir la confiance dans le système commercial international fondé sur des règles et à mettre en œuvre des réformes renforçant la croissance et rehaussant les niveaux de vie - en particulier pour les personnes les plus vulnérables » a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.