D’après une note du Trésor publiée le 22 aout, l’aide à l’embauche pour les PME pourrait créer 60 000 postes en 2016 pour un coût total de deux milliards d’euros sur trois ans. « Depuis janvier, les entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent en CDI ou en CDD de plus de 6 mois un salarié payé jusqu'à 1,3 fois le Smic peuvent prétendre à une aide de 4.000 euros sur deux ans. Cocorico! Huit mois seulement après son lancement, plus de 580.000 demandes d'aides ont été enregistrées auprès de l'Agence de services et de paiement (ASP) qui gère le dispositif » avance Le Figaro, qui voit dans cette mesure la dernière tentative de François Hollande de renverser la courbe du chômage, condition que le président s’est fixée pour se représenter à l’élection de 2017.
Surtout des CDD
« Au premier trimestre, les embauches en CDD de plus de six mois sont en hausse de 12,4% pour les entreprises éligibles contre une hausse de 7,2% pour les entreprises non éligibles. L'impact est moindre mais réel pour les embauches en CDI: +3,8% pour les entreprises éligibles contre +2,2% pour celles qui ne le sont pas. Cette prime «embauche PME» devrait permettre «un surcroît d'embauches de l'ordre de 110.000 réparties sur l'année 2016», évalue la direction générale du Trésor, qui dépend de Bercy » poursuit le quotidien.
Si la mesure va permettre d’avoir un effet sur l’emploi dans les cinq prochaines années, une prime à l’embauche ne peut pas s’installer comme une solution à long terme. « Or, sans nier l'effet de ces primes sur l'emploi à court terme, des économistes estiment qu'elles «sont susceptibles d'accroître le taux de chômage à long terme, du fait du coût pour les finances publiques d'un dispositif qui ne créerait pas d'emploi de manière pérenne», observe le Trésor » conclue Le Figaro.
Si la mesure va permettre d’avoir un effet sur l’emploi dans les cinq prochaines années, une prime à l’embauche ne peut pas s’installer comme une solution à long terme. « Or, sans nier l'effet de ces primes sur l'emploi à court terme, des économistes estiment qu'elles «sont susceptibles d'accroître le taux de chômage à long terme, du fait du coût pour les finances publiques d'un dispositif qui ne créerait pas d'emploi de manière pérenne», observe le Trésor » conclue Le Figaro.