Carnets du Business


           

Y voir clair dans les jours fériés de Mai




Mardi 28 Avril 2015


Les activités du mois de mai sont coupées par la plus grande concentration de jours fériés de l’année. Avec quatre jours fériés sur les onze de l’année, les spécificités pour chaque situation sont parfois difficiles à saisir. Le point pour les employeurs.



« Vous ne savez pas comment gérer votre calendrier avec tous ces jours fériés? Entre règles strictes et dérogations multiples, difficile de connaître précisément le cadre légal encadrant ces jours potentiellement chômés » explique le magazine Challenges dans un article utile qui fait le point sur les différentes questions récurrentes.

D’abord, explique le magazine, il est important de savoir que le seul jour obligatoirement chômé est le 1er mai. A l’exception des établissements de services tels que les transports, les hôpitaux ou « certaines industries ». Depuis 2008, le lundi de la Pentecôte est à nouveau férié et le « jour de solidarité », travaillé mais non payé, doit être choisi par les entreprises à l’exception du 1er mai.
« En France, l'usage veut que les autres jours fériés soient tous chômés. Néanmoins, rien n'interdit à un employeur de faire travailler ses collaborateurs ces jours-là. Seuls les salariés et apprentis de moins de 18 ans en ont l'interdiction, sauf dans quelques branches (hôtellerie, boulangeries, boucheries, fleuristes, spectacles, etc.) » continue Challenges.

Bien se renseigner sur les spécificités

Les employeurs doivent donc bien se renseigner sur cette période compliquée où les cas particuliers sont légion. Ainsi, contrairement à ce qui est largement cru, « aucun complément de salaire n'est prévu par la loi. Seule la convention collective peut offrir une majoration au bénéfice du salarié » sauf pour le 1er mai où les heures sont payées doubles.

Par ailleurs, le code du travail stipule que ne pas travailler durant les jours fériés « ne peut entraîner aucune perte de salaire pour les salariés totalisant au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise. »

Enfin, le magazine spécialisé rappelle que les jours fériés qui tombent le dimanche sont tout simplement perdus. « Ce sera le cas cette année le 1er novembre pour la Toussaint. En 2016, ce sera pire: les 1er et 8 mai, ainsi que Noël, tombent un dimanche;» note l’article.

ire l’intégralité de l’article sur le site de Challenges

Joseph Martin




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