La prochaine fois qu’une commission juteuse sera dans son viseur, Goldman Sachs réfléchira à deux fois sur son intérêt. Car pour avoir empoché 700 millions de dollars de commission dans le cadre d’une levée de fonds pour le compte de l’ancien Premier ministre malaisien, la banque américaine va payer 2,8 milliards de dollars à la justice américaine. A cette somme versée, selon le Wall Street Journal, pour mettre fin aux poursuites, la banque devra également débourser 2,5 milliards de dollars à la Malaisie.
L’affaire met en cause l’ancien chef du gouvernement du pays, Najib Razak. Ce dernier a été englouti dans les ramifications du scandale planétaire du 1MDB, le nom de l’institution malaisienne utilisée pour des détournements par centaines de millions. « Tout le monde s’était servi dans l’affaire, en particulier M. Razak, qui récupéra quelque 700 millions de dollars et fut condamné cet été en première instance par la justice malaisienne à douze ans de prison. Le « cerveau » du forfait est un financier malaisien de 39 ans, Jho Low, aujourd’hui en fuite et dont la rumeur dit qu’il se trouve en Chine. Cet homme d’affaire flamboyant, célèbre pour ses fêtes à Hollywood et à Las Vegas, a agi avec la complicité de deux associés de Goldman Sachs, Roger Ng et Timothy Leissner » rapporte Le Monde .
Bien que considérée responsable de ces déboires, Goldman Sachs n’est pas reconnue coupable, mais les sommes jouaient en sa défaveur et l’ont encouragée à signer des transactions. « La banque a tenté de jouer la partition des associés voyous, mais l’affaire n’a pas marché, car le montant de la commission aurait dû faire tiquer les instances de direction et de contrôle, tandis que le patron de l’époque, Lloyd Blankfein, a participé physiquement à au moins une réunion avec les autorités malaisiennes. Au début de 2019, le conseil de surveillance de Goldman Sachs a annoncé qu’il pourrait ne pas verser une partie des bonus différés dus à M. Blankfein et à son successeur, David Solomon. Surtout, Timothy Leissner, qui avait empoché quelque 200 millions de dollars, a accepté en 2019 de rendre 47 millions de dollars et, de surcroît, a choisi de coopérer avec la justice américaine pour atténuer sa peine » contextualise le quotidien français.
L’affaire met en cause l’ancien chef du gouvernement du pays, Najib Razak. Ce dernier a été englouti dans les ramifications du scandale planétaire du 1MDB, le nom de l’institution malaisienne utilisée pour des détournements par centaines de millions. « Tout le monde s’était servi dans l’affaire, en particulier M. Razak, qui récupéra quelque 700 millions de dollars et fut condamné cet été en première instance par la justice malaisienne à douze ans de prison. Le « cerveau » du forfait est un financier malaisien de 39 ans, Jho Low, aujourd’hui en fuite et dont la rumeur dit qu’il se trouve en Chine. Cet homme d’affaire flamboyant, célèbre pour ses fêtes à Hollywood et à Las Vegas, a agi avec la complicité de deux associés de Goldman Sachs, Roger Ng et Timothy Leissner » rapporte Le Monde .
Bien que considérée responsable de ces déboires, Goldman Sachs n’est pas reconnue coupable, mais les sommes jouaient en sa défaveur et l’ont encouragée à signer des transactions. « La banque a tenté de jouer la partition des associés voyous, mais l’affaire n’a pas marché, car le montant de la commission aurait dû faire tiquer les instances de direction et de contrôle, tandis que le patron de l’époque, Lloyd Blankfein, a participé physiquement à au moins une réunion avec les autorités malaisiennes. Au début de 2019, le conseil de surveillance de Goldman Sachs a annoncé qu’il pourrait ne pas verser une partie des bonus différés dus à M. Blankfein et à son successeur, David Solomon. Surtout, Timothy Leissner, qui avait empoché quelque 200 millions de dollars, a accepté en 2019 de rendre 47 millions de dollars et, de surcroît, a choisi de coopérer avec la justice américaine pour atténuer sa peine » contextualise le quotidien français.