Extraordinaire outil, ouverture sur le monde, communication et amitié virtuelle ? Ou alors pilleur de donnée personnelles pour des raisons commerciales, outil de manipulation politique et d’ingérence de puissances étrangères ? L’image que Facebook veut renvoyer est tellement éloignée de la réalité que lorsque Mark Zuckerberg est auditionné par le Sénat, on ne peut s’empêcher de noter ces contradictions.
« Cravate bleu Facebook assortie à la couleur de ses cernes, visage fermé... Mark Zuckerberg s'est voulu grave lors de son audition au Sénat. Crispé, il a d'abord fait face aux dizaines de photographes qui s'étaient massés dans l'une des salles d'audition du Sénat. Il a ensuite écouté les présidents des commissions de la Justice, du Commerce, de la science et des transports, rappeler les faits » racontent Les Echos . Celui qui a plutôt l’habitude de se présenter avec légèreté, assumant son charisme de milliardaire trentenaire, s’est fait bousculer par les élus.
En préambule, le fondateur de Facebook s’est excusé et a affirmé prendre « la responsabilité de ce qui est en train de se passer ». « Il a ensuite expliqué les mesures prises depuis les affaires de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine et de Cambridge Analytica : l'entreprise a augmenté le nombre de salariés dédiés à la vérification des contenus (15.000 puis 20.000 en fin d'année), a lancé un processus de révision de « dizaines de milliers d'applications », qui seront bannies de la plate-forme si Facebook trouve des activités malveillantes... » poursuit le quotidien économique français.
Parmi les annonces phares, on retiendra qu’il a laissé entendre qu’une version payante pourrait émerger. Restant flou quand la question lui est posée directement, il a cependant confié plus tard qu’il « y aura toujours une version gratuite ». Sur d’autres accusation précises il n’a pas répondu (liens avec Palantir ou données collectées par Messsenger) ou botté en touche. A-t-il réussi à convaincre les sénateurs et l’opinion publique que le groupe pouvait se réformer de l’intérieur sans pression judiciaire ou législative ? Réponse dans les prochaines semaines avec la décision des chambres américaines.
« Cravate bleu Facebook assortie à la couleur de ses cernes, visage fermé... Mark Zuckerberg s'est voulu grave lors de son audition au Sénat. Crispé, il a d'abord fait face aux dizaines de photographes qui s'étaient massés dans l'une des salles d'audition du Sénat. Il a ensuite écouté les présidents des commissions de la Justice, du Commerce, de la science et des transports, rappeler les faits » racontent Les Echos . Celui qui a plutôt l’habitude de se présenter avec légèreté, assumant son charisme de milliardaire trentenaire, s’est fait bousculer par les élus.
En préambule, le fondateur de Facebook s’est excusé et a affirmé prendre « la responsabilité de ce qui est en train de se passer ». « Il a ensuite expliqué les mesures prises depuis les affaires de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine et de Cambridge Analytica : l'entreprise a augmenté le nombre de salariés dédiés à la vérification des contenus (15.000 puis 20.000 en fin d'année), a lancé un processus de révision de « dizaines de milliers d'applications », qui seront bannies de la plate-forme si Facebook trouve des activités malveillantes... » poursuit le quotidien économique français.
Parmi les annonces phares, on retiendra qu’il a laissé entendre qu’une version payante pourrait émerger. Restant flou quand la question lui est posée directement, il a cependant confié plus tard qu’il « y aura toujours une version gratuite ». Sur d’autres accusation précises il n’a pas répondu (liens avec Palantir ou données collectées par Messsenger) ou botté en touche. A-t-il réussi à convaincre les sénateurs et l’opinion publique que le groupe pouvait se réformer de l’intérieur sans pression judiciaire ou législative ? Réponse dans les prochaines semaines avec la décision des chambres américaines.