L’appétit pour les affaires de Xavier Niel semble n’avoir aucune limite. Après avoir bousculé le marché français des télécoms, il serait sur le point de s’attaquer à celui des Etats-Unis où il affirme avoir décelé un « énorme potentiel ».
Le PDG d’Iliad a affirmé au prestigieux Wall Street Journal que les possibilités étaient « presque trop (belles) pour être vrai(es). »
Le PDG d’Iliad a affirmé au prestigieux Wall Street Journal que les possibilités étaient « presque trop (belles) pour être vrai(es). »
Entrée grâce à T-Mobile US
« Nous et T-Mobile sommes faits du même ADN. Nous sommes tous les deux des challengers agressifs, continue Xavier Niel (…) John Legere a fait un excellent travail pour commencer à animer la concurrence, mais nous pouvons faire plus » lit-on dans le Wall Street Journal.
La formule de Niel est déjà connue. À la façon Free, il veut agir sur les coûts de T-Mobile US en limitant les coûts opérationnels. D’après ses déclarations, il serait ainsi en mesure de faire baisser de 2 milliards de dollars la structure annuelle des coûts de l’opérateur américain.
Avant de pouvoir concrétiser son rêve, l’entrepreneur français doit convaincre le Conseil d’administration de T-Mobile. D’après les déclarations au journal américain, « Iliad a commencé à approcher un des membres du Conseil de T-Mobile US au début du mois de juin et a eu des "discussions" avec plusieurs membres au cours des deux derniers mois avant de faire son offre indicative. » Opposé à Sprint dans le dossier T-Mobile, Xavier Niel affirme que son offre est « équitable » et « la seule qui est réelle ». D’après lui, elle ne peut être comparée avec « une offre qui n’existe pas ».
En s’invitant dans le paysage médiatique américain, le patron de Free met en place une stratégie équivalente à celle qu’il a déployée en France. Sa maitrise de l’effet d’annonce, et le bilan du nouvel opérateur français pourraient séduire T-Mobile.
La formule de Niel est déjà connue. À la façon Free, il veut agir sur les coûts de T-Mobile US en limitant les coûts opérationnels. D’après ses déclarations, il serait ainsi en mesure de faire baisser de 2 milliards de dollars la structure annuelle des coûts de l’opérateur américain.
Avant de pouvoir concrétiser son rêve, l’entrepreneur français doit convaincre le Conseil d’administration de T-Mobile. D’après les déclarations au journal américain, « Iliad a commencé à approcher un des membres du Conseil de T-Mobile US au début du mois de juin et a eu des "discussions" avec plusieurs membres au cours des deux derniers mois avant de faire son offre indicative. » Opposé à Sprint dans le dossier T-Mobile, Xavier Niel affirme que son offre est « équitable » et « la seule qui est réelle ». D’après lui, elle ne peut être comparée avec « une offre qui n’existe pas ».
En s’invitant dans le paysage médiatique américain, le patron de Free met en place une stratégie équivalente à celle qu’il a déployée en France. Sa maitrise de l’effet d’annonce, et le bilan du nouvel opérateur français pourraient séduire T-Mobile.