Leur arrivée sur les routes étaient présentées comme imminentes. Près de dix ans plus tard le discours a considérablement changé concernant les voitures autonomes. C’est Le Figaro qui fait cette judicieuse observation.
« L’enthousiasme était à son comble lors des salons de l’automobile de la décennie 2010: la voiture sans conducteur, capable d’acheminer ses passagers sans intervention humaine, devait devenir réalité. Au cours des trajets, on pourrait bientôt regarder des films ou des séries, lire la presse… Les scénarios de science-fiction paraissaient à portée de main. En 2014, Carlos Ghosn, alors patron de Renault et de Nissan, voyait la voiture totalement autonome sillonner les routes dès 2018. Elle faisait rêver industriels et start-up. Trois ans de crises successives, de la pandémie aux pénuries de composants, l’ont éclipsée, tandis que les constructeurs se sont consacrés aux coûts astronomiques nécessaires à l’électrification accélérée des véhicules », commence le quotidien.
Et de rappeler notamment les promesses de Elon Musk d’une voiture autonome imminente. Une promesse à laquelle plus personne ne croit aujourd’hui pour une multitude de raisons. D’abord, malgré les avancées concernant les technologies d’aides à la conduite ou à l’évaluation de l’environnement pour se garer, la conduite autonome n’est pas au point ou coute très cher. « Pour rendre les voitures plus intelligentes, il est nécessaire de les équiper de nombreux radars, lidars, caméras… des composants chers. D’après McKinsey, les voitures dotées d’une autonomie de niveau 2 voient leur coût grimper d’au moins 2 000 dollars. La facture monte bien plus encore s’il s’agit de voitures autonomes de niveau 3 ou 4. Mercedes commercialise deux modèles en Allemagne, la Class S et l’EQS, équipés du système Drive Pilot de niveau 3 (par comparaison, le Full Self Driving de Tesla, au nom trompeur, est de niveau 2). Les clients doivent ajouter de 5 000 à 7000 euros au prix de base de ces voitures coûtant de 120.000 euros à 200.000 euros » ajoute l’article.
Et si le niveau 5 d’autonomie n’est pas encore proposé, lorsque le niveau 3 équipe des voitures, rares sont les conducteurs qui s’en servent.
Lire ici en intégralité l’article du Figaro
« L’enthousiasme était à son comble lors des salons de l’automobile de la décennie 2010: la voiture sans conducteur, capable d’acheminer ses passagers sans intervention humaine, devait devenir réalité. Au cours des trajets, on pourrait bientôt regarder des films ou des séries, lire la presse… Les scénarios de science-fiction paraissaient à portée de main. En 2014, Carlos Ghosn, alors patron de Renault et de Nissan, voyait la voiture totalement autonome sillonner les routes dès 2018. Elle faisait rêver industriels et start-up. Trois ans de crises successives, de la pandémie aux pénuries de composants, l’ont éclipsée, tandis que les constructeurs se sont consacrés aux coûts astronomiques nécessaires à l’électrification accélérée des véhicules », commence le quotidien.
Et de rappeler notamment les promesses de Elon Musk d’une voiture autonome imminente. Une promesse à laquelle plus personne ne croit aujourd’hui pour une multitude de raisons. D’abord, malgré les avancées concernant les technologies d’aides à la conduite ou à l’évaluation de l’environnement pour se garer, la conduite autonome n’est pas au point ou coute très cher. « Pour rendre les voitures plus intelligentes, il est nécessaire de les équiper de nombreux radars, lidars, caméras… des composants chers. D’après McKinsey, les voitures dotées d’une autonomie de niveau 2 voient leur coût grimper d’au moins 2 000 dollars. La facture monte bien plus encore s’il s’agit de voitures autonomes de niveau 3 ou 4. Mercedes commercialise deux modèles en Allemagne, la Class S et l’EQS, équipés du système Drive Pilot de niveau 3 (par comparaison, le Full Self Driving de Tesla, au nom trompeur, est de niveau 2). Les clients doivent ajouter de 5 000 à 7000 euros au prix de base de ces voitures coûtant de 120.000 euros à 200.000 euros » ajoute l’article.
Et si le niveau 5 d’autonomie n’est pas encore proposé, lorsque le niveau 3 équipe des voitures, rares sont les conducteurs qui s’en servent.
Lire ici en intégralité l’article du Figaro