Plus de bras pour tenir les seringues devraient théoriquement faire augmenter le rythme de la vaccination anti covid. « Fidèle à sa stratégie visant à « gagner du temps », le gouvernement veut une vaccination plus rapide pour espérer un début de retour à la normale dès la « mi-avril ». C’est la raison pour laquelle un décret a été publié au Journal officiel vendredi 5 mars, lequel permet aux pharmaciens et aux sages-femmes de prescrire et d’injecter les vaccins contre le Covid-19. De même, les infirmiers peuvent désormais vacciner sans qu’un médecin soit systématiquement présent. Jeudi soir lors d’une conférence de presse, le premier ministre, Jean Castex, avait évoqué une date ultérieure, le 15 mars, pour le début de la vaccination dans les officines » rapporte Le Monde.
Les publics visés sont toujours les mêmes mais alors qu’à chaque étape les populations concernées augmentent considérablement, les autorités n’auront pas trop de main d’œuvre en élargissant au-delà des centres de vaccination. « Au total, 3 133 478 personnes ont reçu au moins une dose d'un vaccin contre le Covid-19, et 1 705 966 personnes ont reçu une seconde dose en France depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020. Parmi elles, 512 605 résidents d'Ehpad (établissement d’accueil pour personnes âgées dépendantes) et d'USLD (unité de soins de longue durée) ont reçu une première injection et 363 126 résidents ont bénéficié de deux injections. La vaccination reste réservée en priorité aux personnes de plus de 75 ans, de plus de 50 ans souffrant de comorbidités, et aux adultes à très haut risque, mais le décret prévoit que les pharmaciens peuvent « prescrire les vaccins (…) à toute personne », sauf à celles « présentant un trouble de l’hémostase » et aux femmes enceintes. Ces dernières doivent passer par les sages-femmes, qui pourront également prescrire un vaccin à « l’entourage » des parturientes et du nouveau-né » explique le quotidien.
« On va organiser une mini-formation dimanche avec tous les pharmaciens, pour savoir comment on prélève des doses – ce qui demande quelques précautions – et pour établir les critères de sélection des patients. Si on peut démarrer dès ce lundi, ça ne nous pose pas de problème » a assuré au « Monde » Yves Bonnefond, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine.
Les publics visés sont toujours les mêmes mais alors qu’à chaque étape les populations concernées augmentent considérablement, les autorités n’auront pas trop de main d’œuvre en élargissant au-delà des centres de vaccination. « Au total, 3 133 478 personnes ont reçu au moins une dose d'un vaccin contre le Covid-19, et 1 705 966 personnes ont reçu une seconde dose en France depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020. Parmi elles, 512 605 résidents d'Ehpad (établissement d’accueil pour personnes âgées dépendantes) et d'USLD (unité de soins de longue durée) ont reçu une première injection et 363 126 résidents ont bénéficié de deux injections. La vaccination reste réservée en priorité aux personnes de plus de 75 ans, de plus de 50 ans souffrant de comorbidités, et aux adultes à très haut risque, mais le décret prévoit que les pharmaciens peuvent « prescrire les vaccins (…) à toute personne », sauf à celles « présentant un trouble de l’hémostase » et aux femmes enceintes. Ces dernières doivent passer par les sages-femmes, qui pourront également prescrire un vaccin à « l’entourage » des parturientes et du nouveau-né » explique le quotidien.
« On va organiser une mini-formation dimanche avec tous les pharmaciens, pour savoir comment on prélève des doses – ce qui demande quelques précautions – et pour établir les critères de sélection des patients. Si on peut démarrer dès ce lundi, ça ne nous pose pas de problème » a assuré au « Monde » Yves Bonnefond, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine.