Les conséquences d’un retard d’approvisionnement de vaccins anti covid-19 sont difficiles à évaluer. Mais il se pourrait que la justice se penche sur ce dossier. Car alors que des retards et couacs se précisent, l’Allemagne et l’Italie menacent de poursuites. « Dimanche 31 janvier, le gouvernement allemand a menacé d’action en justice les laboratoires ne “respectant pas leurs obligations” de livraison de vaccins à l’UE. “S’il s’avère que des entreprises n’ont pas respecté leurs obligations, nous devrons décider de conséquences judiciaires”, a menacé le ministre de l’Économie Peter Altmaier, dans une interview au quotidien allemand Die Welt. “Aucune entreprise ne peut favoriser un autre pays par rapport à l’UE après coup”, a-t-il ajouté. Mi-janvier, AstraZeneca a expliqué ne pouvoir livrer qu’“un quart” des doses initialement promises à l’UE au premier trimestre, accusant une “baisse de rendements” dans une usine européenne » rapporte Le Huffington Post .
En filigrane, c’est la guerre des approvisionnements qui se joue avec le Brexit en arrière-plan. Car, explique le site d’informations, Bruxelles suspectent AstraZeneca d’avoir servi le Royaume-Uni en premier et d’avoir ainsi manqué aux termes du contrat de commande de l’UE. « Le groupe britannique n’est pas le seul laboratoire mis en cause par les dirigeants européens pour ses retards. Le 20 janvier, l’Italie a elle aussi menacé l’américain Pfizer d’action en justice en raison de retards de livraison de vaccins. Face au courroux, le groupe avait annoncé un plan pour limiter les retards à une semaine. Mais, selon le patron de la cellule de crise italienne pour la pandémie, Domenico Arcuri, Rome a été informé par Pfizer que les retards de livraisons allaient se prolonger. L’Italie, qui a vu ses livraisons de flacons de vaccin se réduire de 29% en une semaine, s’inquiète notamment de l’administration de la deuxième dose du vaccin au personnel sanitaire, sa première cible, alors que le pays vient de vacciner environ 1,2 million de personnes » continue le site.
Une tension qui n’est pas le seul front dans le domaine. Car les autorités sanitaires allemandes remettent en question l’efficacité du vaccin AstraZeneca sur les plus de 65 ans, à savoir les cibles prioritaires…
En filigrane, c’est la guerre des approvisionnements qui se joue avec le Brexit en arrière-plan. Car, explique le site d’informations, Bruxelles suspectent AstraZeneca d’avoir servi le Royaume-Uni en premier et d’avoir ainsi manqué aux termes du contrat de commande de l’UE. « Le groupe britannique n’est pas le seul laboratoire mis en cause par les dirigeants européens pour ses retards. Le 20 janvier, l’Italie a elle aussi menacé l’américain Pfizer d’action en justice en raison de retards de livraison de vaccins. Face au courroux, le groupe avait annoncé un plan pour limiter les retards à une semaine. Mais, selon le patron de la cellule de crise italienne pour la pandémie, Domenico Arcuri, Rome a été informé par Pfizer que les retards de livraisons allaient se prolonger. L’Italie, qui a vu ses livraisons de flacons de vaccin se réduire de 29% en une semaine, s’inquiète notamment de l’administration de la deuxième dose du vaccin au personnel sanitaire, sa première cible, alors que le pays vient de vacciner environ 1,2 million de personnes » continue le site.
Une tension qui n’est pas le seul front dans le domaine. Car les autorités sanitaires allemandes remettent en question l’efficacité du vaccin AstraZeneca sur les plus de 65 ans, à savoir les cibles prioritaires…