La croissance économique prévue de 6% pour l’année 2021 change la donne. Alors que jusqu’ici le gouvernement tablait sur 5% de progression du PIB cette nouvelle estimation est une bonne surprise concernant le déficit public. « Le déficit public sera finalement inférieur à 9% du PIB cette année grâce à la meilleure croissance économique attendue, a indiqué jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a aussi annoncé une hausse de 10,8 milliards d'euros de la dépense des ministères l'an prochain » relaye Le Monde.
Ce qui serait gagné en plus par la croissance en cas de réalisation des prévisions ne sera pas utilisé en dépenses publiques supplémentaires. « Nous refusons, avec (le ministre des Comptes publics) Olivier Dussopt, de consacrer l'intégralité des recettes fiscales supplémentaires liées à la croissance de 6% à l'augmentation de la dépense publique», a expliqué Bruno Le Maire. « Il n'y a pas de cagnotte quand on dépasse les 100% de dette publique », a-t-il insisté. Le gouvernement ambitionne de ramener ce déficit à 5,3% du PIB l'an prochain, grâce à un budget « de retour à la normale », malgré la persistance du risque sanitaire, a soutenu de son côté Olivier Dussopt » rapporte le quotidien, relevant les déclarations tenues devant l’Assemblée nationale.
Des augmentations de budgets sont quand même inscrite, appuie Le Monde : « Le budget de la défense et celui de l'enseignement scolaire seront ainsi tous les deux en hausse de 1,7 milliard d'euros l'an prochain, selon le document budgétaire détaillant les plafonds de dépenses des ministères. Le budget de la recherche et de l'enseignement supérieur augmentera lui de 900 millions d'euros, et celui consacré aux missions de sécurité, progressera de 800 millions d'euros. Celui de la justice augmentera lui de 700 millions d'euros. » Mais aussi pour tenir les promesses égrainées durant cette dernière année et demie de crise.
Ce qui serait gagné en plus par la croissance en cas de réalisation des prévisions ne sera pas utilisé en dépenses publiques supplémentaires. « Nous refusons, avec (le ministre des Comptes publics) Olivier Dussopt, de consacrer l'intégralité des recettes fiscales supplémentaires liées à la croissance de 6% à l'augmentation de la dépense publique», a expliqué Bruno Le Maire. « Il n'y a pas de cagnotte quand on dépasse les 100% de dette publique », a-t-il insisté. Le gouvernement ambitionne de ramener ce déficit à 5,3% du PIB l'an prochain, grâce à un budget « de retour à la normale », malgré la persistance du risque sanitaire, a soutenu de son côté Olivier Dussopt » rapporte le quotidien, relevant les déclarations tenues devant l’Assemblée nationale.
Des augmentations de budgets sont quand même inscrite, appuie Le Monde : « Le budget de la défense et celui de l'enseignement scolaire seront ainsi tous les deux en hausse de 1,7 milliard d'euros l'an prochain, selon le document budgétaire détaillant les plafonds de dépenses des ministères. Le budget de la recherche et de l'enseignement supérieur augmentera lui de 900 millions d'euros, et celui consacré aux missions de sécurité, progressera de 800 millions d'euros. Celui de la justice augmentera lui de 700 millions d'euros. » Mais aussi pour tenir les promesses égrainées durant cette dernière année et demie de crise.