Une monnaie forte pour le pays sous sanctions et faible pour son voisin européen. Si à première vue on voit un paradoxe dans un rouble à un niveau historiquement haut, un article de BFM Business donne quelques pistes d’explication. « Depuis le début de l’année, la devise russe gagne plus de 23% face au dollar et près de 40% face à l’euro. Le rouble avait même atteint en juin un plus haut depuis environ sept ans face à la monnaie américaine.
Certes, la vigueur d’une monnaie est parfois perçue comme le reflet de la robustesse d’une économie. Le meilleur exemple reste le franc suisse dont la cherté a souvent été érigée en symbole de la prospérité helvétique. Mais cette image d’Epinal s’avère en réalité trompeuse. Dans le cas de la Russie, le bond du rouble ne traduit en rien la bonne santé de l’économie » explique l’article qui donne la parole à plusieurs experts.
Il faut d’abord noter que les exportations du pays sont au plus haut avec des prix de l’énergie qui battent des records et la perte d’une partie des ventes vers l’Europe largement compensées vers l’Est.
A cela s’ajoute les obligations et contrôles des capitaux ou autres obligations de conversions en roubles qui sont imposées aux acteurs économiques qui ont d’autres devises. A cela s’ajoute l’interdiction de transférer de l’argent à l’étranger.
« Autres mesure allant dans le sens d’une remontée du rouble : depuis l’invasion de l’Ukraine, la banque centrale russe ne peut plus, en raison des sanctions occidentales, acheter les grandes devises occidentales (dollar, euro, yen, livre) pour affaiblir le rouble, comme elle le faisait de 2017 à février 2022, dès lors que les cours du pétrole dépassaient les 40 dollars le baril. Tout ceci vient fragiliser très clairement le statut du rouble que l’on peut même difficilement qualifier de monnaie internationale » ajoute BFM Business.
Lire en intégralité l’article de BFM Business sur son site
Certes, la vigueur d’une monnaie est parfois perçue comme le reflet de la robustesse d’une économie. Le meilleur exemple reste le franc suisse dont la cherté a souvent été érigée en symbole de la prospérité helvétique. Mais cette image d’Epinal s’avère en réalité trompeuse. Dans le cas de la Russie, le bond du rouble ne traduit en rien la bonne santé de l’économie » explique l’article qui donne la parole à plusieurs experts.
Il faut d’abord noter que les exportations du pays sont au plus haut avec des prix de l’énergie qui battent des records et la perte d’une partie des ventes vers l’Europe largement compensées vers l’Est.
A cela s’ajoute les obligations et contrôles des capitaux ou autres obligations de conversions en roubles qui sont imposées aux acteurs économiques qui ont d’autres devises. A cela s’ajoute l’interdiction de transférer de l’argent à l’étranger.
« Autres mesure allant dans le sens d’une remontée du rouble : depuis l’invasion de l’Ukraine, la banque centrale russe ne peut plus, en raison des sanctions occidentales, acheter les grandes devises occidentales (dollar, euro, yen, livre) pour affaiblir le rouble, comme elle le faisait de 2017 à février 2022, dès lors que les cours du pétrole dépassaient les 40 dollars le baril. Tout ceci vient fragiliser très clairement le statut du rouble que l’on peut même difficilement qualifier de monnaie internationale » ajoute BFM Business.
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