Thomas Piketty a eu le mérite d’être à l’origine de ce qui existe de plus fondamental en économie : la controverse. L’économiste français a en effet été à l’origine de beaucoup de débats en couchant sur le papier ses analyses économiques dans le désormais mondialement célèbre Capital au XXième siècle.
La dernière critique en date provient du FMI, plus précisément de l’un de ses économistes Carlos Goes. Ce dernier vient de publier sur le site du Fonds monétaire international une étude qui s’est évertuée à vérifier l’une des thèses principales de l’économiste français. « Pour faire extrêmement simple l'ouvrage de l'économiste français repose surtout sur une idée fondamentale: l'accroissement des inégalités est dû au fait que la rémunération du capital (les dividendes) augmente plus vite que la croissance. Ainsi, selon l'économiste français, plus la différence entre la rémunération du capital et le taux de croissance s'accroît, plus la part du capital dans le revenu national augmente. Or, comme le capital est bien plus inégalement réparti que les salaires, ce phénomène conduirait, in fine, à accroître les inégalités » résume BFM Business.
L’économiste du FMI a vérifié ce principe en s’appuyant sur les chiffres à sa disposition pour dix neuf pays. « Résultat: dans 75% des cas, la théorie de Piketty ne se vérifie pas. "Je n'ai trouvé aucune évidence empirique montrant que la dynamique va dans le sens que suggère" l'économiste français, conclut Carlos Goes. Selon ce dernier, Thomas Piketty se serait trompé sur une donnée importante: le taux d'épargne. Piketty suppose qu'il est relativement stable dans le temps là où Carlos Goes considère au contraire que ce taux évolue significativement. Et ce sont ces variations du taux d'épargne qui feraient que la théorie de Piketty ne se vérifie pas » rapporte l’article de la chaine d’infos économiques.
Si la critique est particulièrement intéressante parce qu’elle prend au sérieux le travail de l’économiste pour ensuite le discuter, elle se distingue de nombre d’articles, écrits ou déclarations qui ont attaqué vertement Thomas Piketty sur des aspects souvent idéologiques. Le débat reste donc ouvert tant il repose sur des facteurs d’analyses, de situations variées et de statistiques avec des marges de manœuvres non négligeables. Mais n’est-ce pas surtout ça que l’on cherche en économie, des théories discutables ?
La dernière critique en date provient du FMI, plus précisément de l’un de ses économistes Carlos Goes. Ce dernier vient de publier sur le site du Fonds monétaire international une étude qui s’est évertuée à vérifier l’une des thèses principales de l’économiste français. « Pour faire extrêmement simple l'ouvrage de l'économiste français repose surtout sur une idée fondamentale: l'accroissement des inégalités est dû au fait que la rémunération du capital (les dividendes) augmente plus vite que la croissance. Ainsi, selon l'économiste français, plus la différence entre la rémunération du capital et le taux de croissance s'accroît, plus la part du capital dans le revenu national augmente. Or, comme le capital est bien plus inégalement réparti que les salaires, ce phénomène conduirait, in fine, à accroître les inégalités » résume BFM Business.
L’économiste du FMI a vérifié ce principe en s’appuyant sur les chiffres à sa disposition pour dix neuf pays. « Résultat: dans 75% des cas, la théorie de Piketty ne se vérifie pas. "Je n'ai trouvé aucune évidence empirique montrant que la dynamique va dans le sens que suggère" l'économiste français, conclut Carlos Goes. Selon ce dernier, Thomas Piketty se serait trompé sur une donnée importante: le taux d'épargne. Piketty suppose qu'il est relativement stable dans le temps là où Carlos Goes considère au contraire que ce taux évolue significativement. Et ce sont ces variations du taux d'épargne qui feraient que la théorie de Piketty ne se vérifie pas » rapporte l’article de la chaine d’infos économiques.
Si la critique est particulièrement intéressante parce qu’elle prend au sérieux le travail de l’économiste pour ensuite le discuter, elle se distingue de nombre d’articles, écrits ou déclarations qui ont attaqué vertement Thomas Piketty sur des aspects souvent idéologiques. Le débat reste donc ouvert tant il repose sur des facteurs d’analyses, de situations variées et de statistiques avec des marges de manœuvres non négligeables. Mais n’est-ce pas surtout ça que l’on cherche en économie, des théories discutables ?