C’est un scandale médiatique et financier qui a eu des conséquences. C’est ce que l’on retient du bilan que fait le journal Le Monde un an après les révélations des Panama Papers. C’était le 3 avril 2016 et une centaine de médias du monde entier étaient mis à contribution pour révéler simultanément 210 000 sociétés écran créées avec l’appui du cabinet Mossack Fonseca. Des hommes politiques, des gouvernants et des personnalités publiques sont éclaboussées par cette bombe. Mais en parallèle de noms qui ont fait les grands titres, des centaines d’anonymes sont aussi débusqués.
D’après les informations du journal Le Monde , confirmées par le ministère des Finances, 560 vérifications ont été effectuées en France en réaction aux révélations des Panama Papers. « Entre les décès de certains potentiels fraudeurs et les doublons constatés car un foyer fiscal peut compter plusieurs comptes, l'administration a écarté une centaine de noms de sa liste initiale. Toujours selon Le Monde, certains de ces suspects ont également échappé aux remontrances du fisc en régularisant leur situation via une cellule française, le Service de traitement des données rectificatives (STDR) créé en juin 2013. Au total, 415 contribuables français seraient aujourd'hui sur la sellette » avance le magazine Le Point .
45 de ces personnes ont reconnu les faits sur les 316 qui ont répondu de manière satisfaisante à l’administration. « Le combat international contre la fraude fiscale bat par ailleurs son plein. Selon l'ONG britannique Oxfam, un quart des bénéfices des banques européennes proviendrait des paradis fiscaux » continue Le Point. Plus que les redressements et les poursuites, le scandale a surtout montré aux fraudeurs que le risque zéro n’existe plus.
D’après les informations du journal Le Monde , confirmées par le ministère des Finances, 560 vérifications ont été effectuées en France en réaction aux révélations des Panama Papers. « Entre les décès de certains potentiels fraudeurs et les doublons constatés car un foyer fiscal peut compter plusieurs comptes, l'administration a écarté une centaine de noms de sa liste initiale. Toujours selon Le Monde, certains de ces suspects ont également échappé aux remontrances du fisc en régularisant leur situation via une cellule française, le Service de traitement des données rectificatives (STDR) créé en juin 2013. Au total, 415 contribuables français seraient aujourd'hui sur la sellette » avance le magazine Le Point .
45 de ces personnes ont reconnu les faits sur les 316 qui ont répondu de manière satisfaisante à l’administration. « Le combat international contre la fraude fiscale bat par ailleurs son plein. Selon l'ONG britannique Oxfam, un quart des bénéfices des banques européennes proviendrait des paradis fiscaux » continue Le Point. Plus que les redressements et les poursuites, le scandale a surtout montré aux fraudeurs que le risque zéro n’existe plus.