Symboliquement l’annonce est forte alors que Washington n’a cessé de durcir le ton à l’encontre de ceux qui tendraient la main à l’Iran. Une série de projets pour un montant de 18 millions d’euros ont été adoptés par la Commission européenne pour soutenir l’Iran. « Les projets adoptés aujourd'hui sont les premiers d'un ensemble de mesures plus vaste de 50 millions d'euros en faveur de l'Iran visant à assister le pays à faire face aux principaux défis économiques et sociaux. Ils s'inscrivent dans le cadre de la coopération et du dialogue renouvelés entre l'Union européenne et l'Iran après la conclusion du plan d'action global commun » explique le communiqué de l’exécutif européen. « Avec ces mesures, l'UE témoigne de son soutien à la population iranienne et à son développement pacifique et durable. Elle encourage tous les acteurs présents en Iran, et plus particulièrement le secteur privé, à s'engager davantage » commente la commissaire chargée de la coopération internationale, Neven Mimica.
Dans les faits, le ton de la Commission semble très optimiste par rapport à la situation dans laquelle se retrouve l’Iran depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire : « La coopération entre l'UE et l'Iran dans ces secteurs s'accompagne de dialogues à haut niveau, d'échanges techniques et de projets concrets. Elle inclut un soutien à l'autorité de sûreté nucléaire nationale et à la centrale nucléaire de Bouchehr. La Commission aide également l'Iran depuis 2001 en fournissant une assistance dans les domaines de l'éducation, des soins de santé et de la création d'emploi en faveur des 3,5 millions de réfugiés afghans et de migrants vivant dans le pays ». Si les effets de ce soutien européen sont encore difficiles à évaluer il est clair qu’il en faudra beaucoup plus pour que les multinationales envisagent de mettre en péril leurs intérêts aux Etats-Unis ou en dollar pour faire des affaires avec l’Iran. La mesure reste cependant encourageante pour les PME qui avaient identifié le pays comme un marché accessible et à fort potentiel.
Dans les faits, le ton de la Commission semble très optimiste par rapport à la situation dans laquelle se retrouve l’Iran depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire : « La coopération entre l'UE et l'Iran dans ces secteurs s'accompagne de dialogues à haut niveau, d'échanges techniques et de projets concrets. Elle inclut un soutien à l'autorité de sûreté nucléaire nationale et à la centrale nucléaire de Bouchehr. La Commission aide également l'Iran depuis 2001 en fournissant une assistance dans les domaines de l'éducation, des soins de santé et de la création d'emploi en faveur des 3,5 millions de réfugiés afghans et de migrants vivant dans le pays ». Si les effets de ce soutien européen sont encore difficiles à évaluer il est clair qu’il en faudra beaucoup plus pour que les multinationales envisagent de mettre en péril leurs intérêts aux Etats-Unis ou en dollar pour faire des affaires avec l’Iran. La mesure reste cependant encourageante pour les PME qui avaient identifié le pays comme un marché accessible et à fort potentiel.