Une fois de plus, un cas particulier remet en question une logique qui semblait imparable. Ouvrir le dimanche permet-il de gagner des clients ? Pas forcément semble dire Bricorama. L’enseigne de bricolage vient de communiquer autour du premier bilan d’ouverture le dimanche. L’ouverture le dimanche des magasins est en vigueur depuis début 2014 et les résultats ne sont pas au rendez-vous. Sur la période du premier semestre, le nombre de clients est resté sensiblement le même qu’à la même période en 2013.
Concurrence comme explication
Ces résultats n’ont pas pour autant ébranlé la direction de l’enseigne. Selon eux, revenir en arrière n’est pas d’actualité. Le PDG du groupe, Jean-Claude Bourrelier, estime que c’est avant tout à cause de la concurrence que les résultats se font attendre.
Il explique que l’aspect concurrentiel est responsable à deux niveaux. D’abord parce que les autres enseignes ont déjà une clientèle fidèle le dimanche et que le retard, dans le domaine des habitudes des clients, est long à rattraper. En clair, les consommateurs n’ont pas le réflexe d’aller dans ses magasins le dimanche. Les habitudes ont la peau dure. Ensuite, il existerait des raisons qui tiennent à la taille du groupe. Avec 90 magasins, Bricorama a du mal à prendre de la place face à Monsieur Bricolage (800 magasins) et Loeroy Merlin (120 magasins).
Par ailleurs, il serait maladroit de considérer que l’ouverture le dimanche est le seul facteur à prendre en compte dans l’évolution du chiffre d’affaires. Comme beaucoup de domaines liés au pouvoir d’achat, le bricolage est en baisse d’environ 5%. En se tenant à son positionnement pour attendre de faire le bilan sur une période plus représentative, le groupe montre que la stratégie d’entreprise n’est pas qu’une affaire de statistiques.
Il explique que l’aspect concurrentiel est responsable à deux niveaux. D’abord parce que les autres enseignes ont déjà une clientèle fidèle le dimanche et que le retard, dans le domaine des habitudes des clients, est long à rattraper. En clair, les consommateurs n’ont pas le réflexe d’aller dans ses magasins le dimanche. Les habitudes ont la peau dure. Ensuite, il existerait des raisons qui tiennent à la taille du groupe. Avec 90 magasins, Bricorama a du mal à prendre de la place face à Monsieur Bricolage (800 magasins) et Loeroy Merlin (120 magasins).
Par ailleurs, il serait maladroit de considérer que l’ouverture le dimanche est le seul facteur à prendre en compte dans l’évolution du chiffre d’affaires. Comme beaucoup de domaines liés au pouvoir d’achat, le bricolage est en baisse d’environ 5%. En se tenant à son positionnement pour attendre de faire le bilan sur une période plus représentative, le groupe montre que la stratégie d’entreprise n’est pas qu’une affaire de statistiques.