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Pour tirer Eurostar vers le haut, encore faut-il être sorti du rouge. Thalys doit revoir ses plans à cause des conséquences de la crise sanitaire. « Pour la première fois depuis des mois, la compagnie met en place, ce 14 juin, onze allers-retours Paris-Bruxelles par jour (contre sept la veille), soit la moitié de son plan de transport d’avant-crise due au Covid-19. Car la compagnie franco-belge, reliant France, Belgique, Pays-Bas et Allemagne, sort, comme toutes les entreprises de transport international, de quinze mois d’une tempête sanitaire sans précédent » raconte Le Monde .
Les chiffres confirment que le covid a fait dérailler une dynamique encourageante. En 2019 les chiffres étaient bons avec 550 millions d’euros de chiffres d’affaires et 8 millions de voyageurs. Puis 2020 et 2021 sont arrivés. Un plan d’économies de 300 millions d’euros a été lancé avec le projet de supprimer 100 postes sur les 700 d’avant crise. Le tout avec un prêt bancaire de 120 millions à rembourser dans les quatre ans. « Il reste maintenant à redresser la barre. Thalys compte monter en charge graduellement et atteindre 70 % de ses fréquences habituelles en juillet, puis 80 % en septembre. La rentrée sera l’occasion de présenter une offre repensée pour la clientèle professionnelle, et de dévoiler des rames rénovées, baptisées « RubY », à l’intérieur remis au goût du jour et capables de transporter 7 % de passagers en plus. Quant au plan d’affaires, il prévoit, sauf nouvel aléa sanitaire, d’atteindre l’équilibre financier en 2022 et de retrouver des niveaux de trafic comparables à ceux de 2019 en 2023 ou 2024. L’enjeu dépasse la question de l’avenir du seul Thalys, car l’entreprise doit prochainement fusionner avec Eurostar par un projet baptisé « Green Speed ». Or, la compagnie transmanche, qui relie Londres à Paris et Bruxelles, est encore plus mal en point que Thalys. L’entreprise détenue à 55 % par la SNCF (et à 5 % par la SNCB) est toujours plombée par les restrictions sanitaires liées au variant Delta, dit « indien ». Elle reste, pour l’heure, bloquée à deux allers-retours Paris-Londres par jour, et qui sont loin d’être pleins. »
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Les chiffres confirment que le covid a fait dérailler une dynamique encourageante. En 2019 les chiffres étaient bons avec 550 millions d’euros de chiffres d’affaires et 8 millions de voyageurs. Puis 2020 et 2021 sont arrivés. Un plan d’économies de 300 millions d’euros a été lancé avec le projet de supprimer 100 postes sur les 700 d’avant crise. Le tout avec un prêt bancaire de 120 millions à rembourser dans les quatre ans. « Il reste maintenant à redresser la barre. Thalys compte monter en charge graduellement et atteindre 70 % de ses fréquences habituelles en juillet, puis 80 % en septembre. La rentrée sera l’occasion de présenter une offre repensée pour la clientèle professionnelle, et de dévoiler des rames rénovées, baptisées « RubY », à l’intérieur remis au goût du jour et capables de transporter 7 % de passagers en plus. Quant au plan d’affaires, il prévoit, sauf nouvel aléa sanitaire, d’atteindre l’équilibre financier en 2022 et de retrouver des niveaux de trafic comparables à ceux de 2019 en 2023 ou 2024. L’enjeu dépasse la question de l’avenir du seul Thalys, car l’entreprise doit prochainement fusionner avec Eurostar par un projet baptisé « Green Speed ». Or, la compagnie transmanche, qui relie Londres à Paris et Bruxelles, est encore plus mal en point que Thalys. L’entreprise détenue à 55 % par la SNCF (et à 5 % par la SNCB) est toujours plombée par les restrictions sanitaires liées au variant Delta, dit « indien ». Elle reste, pour l’heure, bloquée à deux allers-retours Paris-Londres par jour, et qui sont loin d’être pleins. »
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