Pour 2021, nous avions une forte croissance mais une dette énorme dont on ne peut saisir les conséquences. Désormais, nous avons aussi un taux de chômage en baisse mais dont on peine aussi à comprendre s’il est une bulle. « La baisse du chômage s’est poursuivie au quatrième trimestre 2021, s’établissant à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), soit 0,6 point de moins qu’au trimestre précédent, selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 18 février. Au quatrième trimestre, le nombre de chômeurs (au sens du Bureau international du travail, BIT) en France (hors Mayotte) a atteint 2,2 millions de personnes, soit 189 000 de moins sur le trimestre » relève l’AFP.
Si les ministres ont triomphé dans la presse, parlant de résultats exceptionnels qui laisseraient penser à une sortie de crise économique, la réalité est que cette baisse sur un trimestre est inqualifiable. « A la fin de janvier, les chiffres communiqués par Pôle emploi évoquaient une baisse de 12,6 % sur un an du nombre de chômeurs sans activité en France. Plusieurs économistes tempèrent ces chiffres présentés comme historiques par le gouvernement, mettant en avant la hausse des radiations par Pôle emploi. « Radier les chômeurs pour ne plus les compter », écrit sur Twitter l’économiste Maxime Combes, évoquant la radiation de 166 400 chômeurs en 2021. De son côté, le CNTPEP-CGT (Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires) a appelé les personnes radiées à témoigner » note l’agence de presse.
L’Insee note tout de même un point positif et tangible avec la baisse de 3,6% du taux de chômage des jeunes. Ce qui n’est pas le cas pour les autres catégories d’âges : « Il diminue de 0,3 point pour les 25-49 ans, à 6,8 %, et il est stable pour les 50 ans ou plus, à 5,8 %. La baisse est plus marquée pour les femmes (− 0,8 point, à 7,3 %) que pour les hommes (− 0,4 point, à 7,5 %), alors que l’écart était en sens inverse au trimestre précédent. S’agissant du « halo autour du chômage », c’est-à-dire les personnes sans emploi qui en souhaitent un mais qui ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérées comme chômeurs, il « rebondit légèrement », note l’Insee, avec 1,9 million de personnes dans cette catégorie, en hausse de 48 000. »
Si les ministres ont triomphé dans la presse, parlant de résultats exceptionnels qui laisseraient penser à une sortie de crise économique, la réalité est que cette baisse sur un trimestre est inqualifiable. « A la fin de janvier, les chiffres communiqués par Pôle emploi évoquaient une baisse de 12,6 % sur un an du nombre de chômeurs sans activité en France. Plusieurs économistes tempèrent ces chiffres présentés comme historiques par le gouvernement, mettant en avant la hausse des radiations par Pôle emploi. « Radier les chômeurs pour ne plus les compter », écrit sur Twitter l’économiste Maxime Combes, évoquant la radiation de 166 400 chômeurs en 2021. De son côté, le CNTPEP-CGT (Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires) a appelé les personnes radiées à témoigner » note l’agence de presse.
L’Insee note tout de même un point positif et tangible avec la baisse de 3,6% du taux de chômage des jeunes. Ce qui n’est pas le cas pour les autres catégories d’âges : « Il diminue de 0,3 point pour les 25-49 ans, à 6,8 %, et il est stable pour les 50 ans ou plus, à 5,8 %. La baisse est plus marquée pour les femmes (− 0,8 point, à 7,3 %) que pour les hommes (− 0,4 point, à 7,5 %), alors que l’écart était en sens inverse au trimestre précédent. S’agissant du « halo autour du chômage », c’est-à-dire les personnes sans emploi qui en souhaitent un mais qui ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérées comme chômeurs, il « rebondit légèrement », note l’Insee, avec 1,9 million de personnes dans cette catégorie, en hausse de 48 000. »