Plus de voyageurs, prix plus chers. Depuis que l’Insee a mis les billets de train dans la liste des exemples caractéristiques d’une augmentation globale des prix ces dernières semaines, la SNCF est en communication de crise. « À la suite des nombreuses critiques de passagers se plaignant de la hausse des prix des billets de train, le PDG de la SNCF Voyageur Christophe Fanichet a reconnu dans le JDD ce dimanche 29 mai “que les prix [avaient] légèrement augmenté cette année par rapport à 2021”. Pour justifier la hausse des tarifs, de 12,7% en avril sur un an selon l’Insee, Christophe Fanichet met en cause la crise du Covid-19. “Peu de trains circulaient l’an dernier, compte tenu de la situation sanitaire, d’où un nombre élevé de places disponibles” et donc des prix moins élevés, explique-t-il. La SNCF préfère comparer les prix de 2022 à ceux de 2019, dernière année avant la crise sanitaire et où le trafic peut être considéré comme normal. Une comparaison avantageuse pour l’entreprise publique, car “les prix sur les trajets longue distance ont baissé de 7 % par rapport à 2019”, fait remarquer le PDG de SNCF Voyages » relève l’Agence France presse.
La direction du groupe a ainsi assuré que la raison principale de cette augmentation des prix s’expliquait principalement par l’augmentation de la demande sur certains trajets longs. Tandis que les « trains du quotidien » étaient proposés au même prix. Et d’ajouter qu’un quart des billets de TGV étaient soumis à un prix plafonné grâce à la carte Avantage. « Les mêmes arguments ont été utilisés par le PDG du groupe SNCF Jean-Pierre Farandou mardi 24 mai. “La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne”, a-t-il expliqué. “En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme, a-t-il indiqué. Mais comme cette année, il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté” » continue la dépêche.
Si le groupe ferroviaire n’a pas lésiné sur la communication depuis la publication de l’Insee, c’est que les chiffres avancés vont à l’exact opposé de ses éléments de langage ces derniers mois. Et ce alors que l’inflation pourrait avoir des conséquences très concrètes sur les prix, notamment si les salaires sont augmentés et que les couts de l’énergie continuent à grimper.
La direction du groupe a ainsi assuré que la raison principale de cette augmentation des prix s’expliquait principalement par l’augmentation de la demande sur certains trajets longs. Tandis que les « trains du quotidien » étaient proposés au même prix. Et d’ajouter qu’un quart des billets de TGV étaient soumis à un prix plafonné grâce à la carte Avantage. « Les mêmes arguments ont été utilisés par le PDG du groupe SNCF Jean-Pierre Farandou mardi 24 mai. “La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne”, a-t-il expliqué. “En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme, a-t-il indiqué. Mais comme cette année, il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté” » continue la dépêche.
Si le groupe ferroviaire n’a pas lésiné sur la communication depuis la publication de l’Insee, c’est que les chiffres avancés vont à l’exact opposé de ses éléments de langage ces derniers mois. Et ce alors que l’inflation pourrait avoir des conséquences très concrètes sur les prix, notamment si les salaires sont augmentés et que les couts de l’énergie continuent à grimper.