Une évolution bien accueillie par les consommateurs
L'autorisation de l'utilisation des tickets-restaurant dans les supermarchés a été réintroduite pour alléger le quotidien des ménages. Désormais, il est possible d’acheter des produits alimentaires comme le riz, les pâtes ou encore des huiles végétales. Certaines enseignes, telles que Carrefour et Lidl, permettent même des achats plus larges, parfois au-delà de ce qui est autorisé officiellement, comme l’achat de produits d’entretien et même d’alcool chez Franprix. Cela profite grandement aux foyers qui peuvent ainsi maximiser leur pouvoir d'achat.
La réintroduction des tickets-restaurant en grandes surfaces est perçue comme une solution temporaire face aux défis économiques actuels, mais les débats au Sénat en janvier 2025 pourraient encore modifier le cadre légal.
La réintroduction des tickets-restaurant en grandes surfaces est perçue comme une solution temporaire face aux défis économiques actuels, mais les débats au Sénat en janvier 2025 pourraient encore modifier le cadre légal.
Les restaurateurs et associations expriment leur opposition
Les restaurateurs, initialement bénéficiaires de ce mode de paiement, voient cette extension comme une menace. Selon eux, cela détourne les tickets-restaurant de leur objectif premier : soutenir la consommation dans les établissements de restauration. En fin 2024, plusieurs représentants ont alerté la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), demandant des contrôles rigoureux sur les pratiques des grandes surfaces. À ce jour, ces plaintes restent sans réponse.
Ce flou profite aux distributeurs, qui n’ont pas encore ajusté leurs systèmes de caisse, permettant des utilisations étendues. Ce contexte met en lumière l’absence d’un consensus législatif solide.
Ce flou profite aux distributeurs, qui n’ont pas encore ajusté leurs systèmes de caisse, permettant des utilisations étendues. Ce contexte met en lumière l’absence d’un consensus législatif solide.