Des résultats en berne sur tous les fronts
Stellantis, regroupant des marques emblématiques comme Peugeot, Citroën, Fiat ou Jeep, a enregistré une chute de ses livraisons à l’échelle mondiale, totalisant 5,41 millions de véhicules en 2024, contre 6,16 millions l’année précédente. Ce recul représente une perte nette de 753 000 unités. Les marchés européen et nord-américain, moteurs historiques de sa croissance, ont été particulièrement affectés. En Amérique du Nord, les ventes ont plongé de 25 %, atteignant à peine 1,43 million d'unités. En Europe, une baisse plus modérée de 8 % a été observée, avec 2,57 millions de véhicules écoulés.
Ces chiffres se traduisent par des problèmes logistiques, notamment un surplus de stocks chez les concessionnaires nord-américains et des difficultés liées à la disponibilité de motorisations hybrides en Europe.
Ces chiffres se traduisent par des problèmes logistiques, notamment un surplus de stocks chez les concessionnaires nord-américains et des difficultés liées à la disponibilité de motorisations hybrides en Europe.
Les défis du marché automobile mondial
Stellantis, comme d'autres géants du secteur, fait face à une mutation rapide des attentes des consommateurs. En Europe, le marché des véhicules électriques stagne, affecté par une offre perçue comme trop coûteuse. Aux États-Unis, la réduction forcée des stocks a révélé des faiblesses structurelles dans la chaîne d'approvisionnement. Ces facteurs, combinés à un contexte économique global incertain, expliquent en partie la mauvaise performance du groupe.
Un autre élément marquant de l’année 2024 est le départ inattendu de Carlos Tavares, figure emblématique du groupe depuis plus d’une décennie. Ce changement de direction, intervenu dans un contexte de pression accrue des actionnaires, a laissé un vide stratégique à un moment critique.
Un autre élément marquant de l’année 2024 est le départ inattendu de Carlos Tavares, figure emblématique du groupe depuis plus d’une décennie. Ce changement de direction, intervenu dans un contexte de pression accrue des actionnaires, a laissé un vide stratégique à un moment critique.