Seulement 69 168 euros d’impôts pour ses activités de 2015, révèle le quotidien Le Parisien. Rien d’illégal encore une fois, mais des sommes qui révoltent les petits entrepreneurs, les chefs d’entreprises normales et, en l’occurrence, les propriétaires d’hôtels ou de chambres d’hôtes. Airbnb grimpe un peu plus dans le classement des pires ennemis des professionnels de l’hôtellerie.
Le chiffre s’explique par le fait que Airbnb France a déclaré 4,95 millions d’euros de chiffres d’affaires. Une statistique qui étonne à maints égards. D’abord, la France est le deuxième plus gros marché du site américain qui annonçait que, par l’intermédiaire de ses services, dix millions de voyageurs ont été reçus chez un hôte en France.
Le chiffre s’explique par le fait que Airbnb France a déclaré 4,95 millions d’euros de chiffres d’affaires. Une statistique qui étonne à maints égards. D’abord, la France est le deuxième plus gros marché du site américain qui annonçait que, par l’intermédiaire de ses services, dix millions de voyageurs ont été reçus chez un hôte en France.
Ingénierie financière complexe
« Problème: à la fin de l'année dernière, le site a affirmé avoir versé 481 millions d'euros de revenus à ses hôtes en France entre septembre 2014 et août 2015. Lorsque l'on loue un logement sur Airbnb, l'argent dépensé est réparti entre l'hôte et la plateforme. (…) En moyenne, le site prélève 12% sur les transactions réalisées dans le cadre d'une location. Ce qui signifie en théorie que son chiffre d'affaires a été de 65 millions d'euros entre septembre 2014 et août 2015. Bien loin des 4,95 millions d'euros déclarés par l'entreprise pour son activité 2015 » souligne Le Figaro.
Avec un siège européen en Irlande, l’entreprise a suivi les marques des sociétés de nouvelle technologie qui veulent optimiser leurs dépenses fiscales en Europe et en France. Une situation qui a le don d’agacer l’industrie du tourisme en France qui s’inquiète d’une concurrence déloyale et qui rapporte très peu à l’administration fiscale. « Depuis le 1er août, elle est forcée de collecter la taxe de séjour dans une vingtaine de villes en France, afin de la reverser aux communes concernées. L'entreprise fait aussi l'objet d'une plainte déposée en juin au parquet de Paris par plusieurs représentants de l'industrie du tourisme » commente le quotidien.
Avec un siège européen en Irlande, l’entreprise a suivi les marques des sociétés de nouvelle technologie qui veulent optimiser leurs dépenses fiscales en Europe et en France. Une situation qui a le don d’agacer l’industrie du tourisme en France qui s’inquiète d’une concurrence déloyale et qui rapporte très peu à l’administration fiscale. « Depuis le 1er août, elle est forcée de collecter la taxe de séjour dans une vingtaine de villes en France, afin de la reverser aux communes concernées. L'entreprise fait aussi l'objet d'une plainte déposée en juin au parquet de Paris par plusieurs représentants de l'industrie du tourisme » commente le quotidien.