Le marché du pétrole a été métamorphosé par les derniers événements. La baisse record des prix en quelques mois aurait donc fait entrer ce secteur dans une nouvelle ère. C’est du moins ce que semble affirmer l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a publié ses prévisions lundi 9 février.
L’une des grandes causes de cette transformation, explique l’AIE, repose sur le fait que l’offre est plus réactive que la demande. Ainsi, même si la récente embellie des prix du baril devrait mettre un terme à cette période extrême, les prix précédents ne seront pas atteints. « Le rééquilibrage du marché devrait intervenir relativement rapidement mais sa portée sera relativement limitée, avec des prix se stabilisant à des niveaux plus élevés que les points bas observés récemment, mais nettement inférieurs aux sommets de ces trois dernières années » explique l’organisme.
L’une des grandes causes de cette transformation, explique l’AIE, repose sur le fait que l’offre est plus réactive que la demande. Ainsi, même si la récente embellie des prix du baril devrait mettre un terme à cette période extrême, les prix précédents ne seront pas atteints. « Le rééquilibrage du marché devrait intervenir relativement rapidement mais sa portée sera relativement limitée, avec des prix se stabilisant à des niveaux plus élevés que les points bas observés récemment, mais nettement inférieurs aux sommets de ces trois dernières années » explique l’organisme.
Baisse de production et stabilisation
La baisse des prix a eu une conséquence directe sur la baisse des investissements dans ce secteur. Les effets sur la production devraient vite commencer à se faire ressentir, expliquent les experts. Pour que les prix augmentent, les acteurs du secteur vont laisser la demander croitre plus vite que l’offre pendant quelques années, continue l’AIE. Mais, commente le journal Le Monde, « la consommation sera moins forte qu'anticipée auparavant, dans un contexte économique qui restera peu dynamique. Elle devrait croître en moyenne de 1,1 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 99,1 mbj en 2020, contre 92,4 mbj en 2014. »
Malgré les efforts des pétroliers et des pays exportateurs, il semble que la hausse des prix ne suffira pas à atteindre des niveaux équivalents à ceux des trois dernières années. D’après les anticipations de l’AIE, qui ne se sont pas toujours vérifiées dans les faits, le baril de pétrole devrait se stabiliser autour de 73 dollars d’ici à 2020.
Malgré les efforts des pétroliers et des pays exportateurs, il semble que la hausse des prix ne suffira pas à atteindre des niveaux équivalents à ceux des trois dernières années. D’après les anticipations de l’AIE, qui ne se sont pas toujours vérifiées dans les faits, le baril de pétrole devrait se stabiliser autour de 73 dollars d’ici à 2020.