Impression d'écran
Mardi 16 décembre, la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie s’est déclarée pour un gel des tarifs autoroutiers en 2015. « Une prise de position qui intervient à la veille de la présentation du rapport d'information de la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale sur la place des autoroutes dans les infrastructures de transport » rappelle Les Echos.
« Les tarifs ont trop augmenté par rapport au coût de la vie donc il faut rendre aux automobilistes un peu de justice et d'équité tarifaire » défend la ministre.
Cette déclaration est une réponse aux sociétés d’autoroutes qui avaient proposé d’augmenter de 0,6% en moyenne les tarifs en 2015. Selon les zones, ces augmentations pouvaient varier de 0,27% à 1,13%. « Dans la foulée de cette annonce, l'action Vinci perdait 3,5%, tandis que le titre Eiffage cédait 0,5% » précise le quotidien économique.
« Les tarifs ont trop augmenté par rapport au coût de la vie donc il faut rendre aux automobilistes un peu de justice et d'équité tarifaire » défend la ministre.
Cette déclaration est une réponse aux sociétés d’autoroutes qui avaient proposé d’augmenter de 0,6% en moyenne les tarifs en 2015. Selon les zones, ces augmentations pouvaient varier de 0,27% à 1,13%. « Dans la foulée de cette annonce, l'action Vinci perdait 3,5%, tandis que le titre Eiffage cédait 0,5% » précise le quotidien économique.
Rentes des concessionnaires
La position de la ministre va être d’autant mieux reçue par les automobilistes que les Cour des Comptes a récemment dénoncé les rentes des sociétés concessionnaires. La ministre a par ailleurs expliqué que la résiliation des contrats était « une hypothèse parmi d’autres que le gouvernement n’écarte pas. » Il pourrait aussi y avoir une résiliation partielle ou des discussions sur la modification des modalités actuelles. « Il faut que les sociétés d'autoroutes fassent rapidement des propositions comme cela leur a été demandé pour savoir comment elles appliquent les recommandations de la Cour des comptes » a continué Ségolène Royal.
Enfin, l’ancienne candidate à la présidence a estimé qu’un effort d’un milliard d’euros pourrait être demandé à ces concessionnaires. Cette contribution qui, a-t-elle ajouté, représente moins de 10% de ce qui a été versé aux actionnaires, pourrait être demandé sous forme de taxe.
Enfin, l’ancienne candidate à la présidence a estimé qu’un effort d’un milliard d’euros pourrait être demandé à ces concessionnaires. Cette contribution qui, a-t-elle ajouté, représente moins de 10% de ce qui a été versé aux actionnaires, pourrait être demandé sous forme de taxe.