2020, année du pire pour les embauches. Ce n’est pas une surprise, mais l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) met des chiffres sur les analyses. « Concrètement, hors intérim, ces embauches se sont effondrées de 40,1% au second trimestre 2020, une baisse plus marquée sur les CDI de plus d'un mois (-43,7%) que sur les CDD (-36,6%). Sur un an, la baisse est tout aussi remarquable : les déclarations d'embauche au second trimestre reculent de 43,5%, dont 45,7% en CDI et 41,3% en CDD. Ces baisses se sont accélérées, après un premier trimestre déjà peu engageant qui avait vu le nombre de déclarations reculer de 6,5% (-8,1% en CDD et -5% en CDI) » rapporte Le Figaro .
La période de confinement n’était évidemment pas propice aux embauches. Et en mai et juin un certain nombre ont été reportées, créant ainsi un bond de recrutements. Mais la chute est telle qu’il est peu probable que le retard soit compensé. « Derrière le recul spectaculaire du second trimestre se cache donc une bonne nouvelle, avec un rebond des embauches qui se confirme en mai et juin, notamment dans l'industrie et pour les embauches en CDI. Ces tendances devront toutefois se poursuivre dans les mois qui viennent pour compenser les forts reculs enregistrés ces derniers temps. Pour l'heure, Bercy prévoit une contraction «forte» de l'emploi cette année, quand l'Unédic table sur la destruction de 900.000 emplois salariés d'ici à la fin de l'année, ce qui ferait bondir le chômage à 11%. La Banque de France, elle, prévoit un taux à 11,7% en 2021, avant un recul progressif à 10,4% l'année suivante » analyse le quotidien.
Les calculs sont de toute façon biaisés, car la crise qui vient est globale mais frappe de plus près certains secteurs comme le tourisme ou l’industrie. Ce sont donc les grandes tendances d’emplois qui devront être surveillées de près.
La période de confinement n’était évidemment pas propice aux embauches. Et en mai et juin un certain nombre ont été reportées, créant ainsi un bond de recrutements. Mais la chute est telle qu’il est peu probable que le retard soit compensé. « Derrière le recul spectaculaire du second trimestre se cache donc une bonne nouvelle, avec un rebond des embauches qui se confirme en mai et juin, notamment dans l'industrie et pour les embauches en CDI. Ces tendances devront toutefois se poursuivre dans les mois qui viennent pour compenser les forts reculs enregistrés ces derniers temps. Pour l'heure, Bercy prévoit une contraction «forte» de l'emploi cette année, quand l'Unédic table sur la destruction de 900.000 emplois salariés d'ici à la fin de l'année, ce qui ferait bondir le chômage à 11%. La Banque de France, elle, prévoit un taux à 11,7% en 2021, avant un recul progressif à 10,4% l'année suivante » analyse le quotidien.
Les calculs sont de toute façon biaisés, car la crise qui vient est globale mais frappe de plus près certains secteurs comme le tourisme ou l’industrie. Ce sont donc les grandes tendances d’emplois qui devront être surveillées de près.