Fausse bonne idée assurément. Une étude OpinionWay commandée par une startup spécialisée dans l’acompte sur salaire assure qu’un salarié sur trois aimerait être payé en deux fois dans le mois. Et 62% des moins de 35 ans serait dans cette situation s’empresse d’ajouter le sondage. Mais plus qu’un argument, cette précision montre bien le lien entre cette idée et un rapport immature au budget.
Car si l’argument principal repose sur l’observation que nombre de personnes sont à découvert dès les premiers jours du mois, considérer qu’un budget mensuel est mieux géré par des rations est infantilisant. D’autant que pour le code du travail impose un salaire mensuel en une fois et à jour fixe, tout en permettant le versement d’un acompte. « Au-delà de la loi, l’autre frein qui empêche les entreprises de payer en plusieurs fois réside dans le coût que cela représenterait. Il s’élève entre 17 et 35 euros, par fiche de paie et par salarié, pour les seuls frais liés aux logiciels utilisés par les services de la société » rapporte un article dédié à ce sujet publié par Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Les prétentions d’au moins trois start up à aider les personnes à gérer leur budget uniquement par le versement fractionné est symptomatique d’une certaine idée de l’innovation. Plutôt que de proposer des services d’estimation des besoins ou des outils de gestions, c’est en fait de l’habillage « tech » de principes d’une banalité déconcertante. Allant jusqu’à parler d’un aide à « l’éducation budgétaire » et d’un moyen d’aborder « plus sereinement les fins de mois », une de ces entreprises propose ses services aux entreprises. Contribuant à donner des airs techniques aux relations sociales et humaines qui sont le fond de la vie en entreprise.
Car si l’argument principal repose sur l’observation que nombre de personnes sont à découvert dès les premiers jours du mois, considérer qu’un budget mensuel est mieux géré par des rations est infantilisant. D’autant que pour le code du travail impose un salaire mensuel en une fois et à jour fixe, tout en permettant le versement d’un acompte. « Au-delà de la loi, l’autre frein qui empêche les entreprises de payer en plusieurs fois réside dans le coût que cela représenterait. Il s’élève entre 17 et 35 euros, par fiche de paie et par salarié, pour les seuls frais liés aux logiciels utilisés par les services de la société » rapporte un article dédié à ce sujet publié par Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Les prétentions d’au moins trois start up à aider les personnes à gérer leur budget uniquement par le versement fractionné est symptomatique d’une certaine idée de l’innovation. Plutôt que de proposer des services d’estimation des besoins ou des outils de gestions, c’est en fait de l’habillage « tech » de principes d’une banalité déconcertante. Allant jusqu’à parler d’un aide à « l’éducation budgétaire » et d’un moyen d’aborder « plus sereinement les fins de mois », une de ces entreprises propose ses services aux entreprises. Contribuant à donner des airs techniques aux relations sociales et humaines qui sont le fond de la vie en entreprise.