L’ouverture à la concurrence a des conséquences immédiates. Ile-de-France Mobilités (IDFM) vient de choisir le gagnant d’un appel d’offre pour le développement gestion de la carte Navigo du futur. Il s’agit du consortium Conduent-Worldline, lié au groupe Atos. Pour un montant de 60 million d’euros, le marché n’est pas clé pour SNCF et RATP mais fortement symbolique. « Le consortium gagnant aura une tâche stratégique : réaliser l’infrastructure technique permettant au voyageur francilien de disposer de tickets ou de titres de transport dématérialisés ou sans contact, mais aussi d’utiliser son smartphone pour recharger sa carte et pour valider son voyage. Le duo d’entreprises choisi après une phase de six mois d’un « dialogue compétitif » entre les trois consortiums rivaux et Ile-de-France Mobilités devra répondre à ces défis » rapporte Le Monde.
Le choix de cet acteur est notamment logique parce que Atos est le premier acteur européen du paiement électronique pour le transport, les banques et les services publics. « Conduent est un champion européen de la billettique, déjà important fournisseur des transports franciliens. On notera que le marché avait attiré des pointures du secteur : les deux consortiums perdants étaient menés par Accenture et Capgemini » précise le quotidien français.
L’une des raisons pour lesquelles le service proposé par SNCF et RATP n’a pas été prolongé est que l’arrivée de futures opérateurs ne doit pas être gérée par un acteur qui est parti prenante dans la future concurrence. « IDFM insiste sur le fait que l’ampleur du futur passage à la concurrence dans les transports franciliens (1 500 lignes de bus, 13 lignes de trains-RER, 14 lignes de métro, 10 lignes de tram et environ 100 000 emplois seront concernés entre 2020 et 2040) nécessite « un système central permettant aux transporteurs, quels qu’ils soient, de déployer rapidement le Smart Navigo ». Et l’idée est bien que ce système soit pensé par IDFM, maîtrisé par IDFM, dépendant directement d’IDFM. La nouvelle architecture sera toujours au service de Comutitres, mais pas, comme actuellement, complètement à sa main » continue Le Monde.
Le choix de cet acteur est notamment logique parce que Atos est le premier acteur européen du paiement électronique pour le transport, les banques et les services publics. « Conduent est un champion européen de la billettique, déjà important fournisseur des transports franciliens. On notera que le marché avait attiré des pointures du secteur : les deux consortiums perdants étaient menés par Accenture et Capgemini » précise le quotidien français.
L’une des raisons pour lesquelles le service proposé par SNCF et RATP n’a pas été prolongé est que l’arrivée de futures opérateurs ne doit pas être gérée par un acteur qui est parti prenante dans la future concurrence. « IDFM insiste sur le fait que l’ampleur du futur passage à la concurrence dans les transports franciliens (1 500 lignes de bus, 13 lignes de trains-RER, 14 lignes de métro, 10 lignes de tram et environ 100 000 emplois seront concernés entre 2020 et 2040) nécessite « un système central permettant aux transporteurs, quels qu’ils soient, de déployer rapidement le Smart Navigo ». Et l’idée est bien que ce système soit pensé par IDFM, maîtrisé par IDFM, dépendant directement d’IDFM. La nouvelle architecture sera toujours au service de Comutitres, mais pas, comme actuellement, complètement à sa main » continue Le Monde.