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SNCF, 1 200 postes en moins en 2017




Jeudi 15 Décembre 2016


La SNCF continue a chercher à gagner en rentabilité en supprimant des postes. Depuis 2003, 26 000 postes ont été supprimés et 1 400 en 2016. Pour l’année prochaine la direction prévoit de diminuer ses effectifs de 1 200 postes notamment en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite. Les syndicats s’opposent à l’unanimité à cette décision.



La SNCF poursuit sa mutation en poursuivant sa politique d’allègement des effectifs. Un bras de fer s’annonce avec les syndicats avec l’annonce de 1 200 suppressions de postes en 2017. Les représentants syndicaux se sont opposés à l’unanimité à cette décision qui s’inscrit dans une politique stable du groupe depuis plus de dix ans.

Depuis 2003, rappelle la presse dans son ensemble, 26 000 départs non remplacés ont été enregistrés à la SNCF qui emploie 150 000 personnes. Avec l’annonce de 1 200 postes pour 2017, soit 0,8% des effectifs, la direction s’est heurtée à une forte opposition. Ces prévisions ont été présentées aux organisations syndicales mercredi après-midi lors du comité central du groupe public ferroviaire. Celles-ci ont émis un avis négatif, seulement consultatif.


48 milliards d’euros de dettes

Depuis 2003, plus de 26.000 départs n'ont pas été remplacés à la SNCF, qui compte au total 150.000 salariés. L'an dernier, le projet de budget 2016 avait programmé 1.400 suppressions de postes (-1%). « Chaque année des postes sont supprimés et cela se traduit par une baisse de la qualité du service public et par des agents en souffrance » explique Roland Fourneray, représentant de la CGT, cité par l'AFP. Selon le représentant syndical les annonces sont toujours en dessous de la réalité. Contre les 1 400 postes en moins annoncés pour 2016, 2 000 postes auraient été supprimés en réalité.

La direction explique de son côté que les suppressions de postes sont largement équilibrées par des gains de productivité de l’ordre de 2% par an. Avec une date qui devrait atteindre le chiffre ahurissant de 48 milliards d’euros, les arguments en faveur d’un statu quo ont cependant du mal à se faire audible.


Joseph Martin




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