Les aides financières, un obstacle pour les entreprises de rénovation énergétique
Bien que la rénovation énergétique soit essentielle pour réduire les passoires thermiques, l’accès aux aides financières et le respect des exigences administratives limitent les initiatives. D’après un rapport du Sofinscope, 66 % des artisans affirment que l’accès aux aides comme MaPrimeRénov' ralentit le démarrage des travaux, tandis que le manque de financement reste un frein pour près de la moitié des clients souhaitant engager des projets de rénovation.
L’accès aux dispositifs de soutien, souvent perçu comme laborieux, crée des tensions dans le secteur de la rénovation énergétique. À Orléans, par exemple, le programme « Ma Métro Rénov » a été mis en place pour faciliter les démarches des propriétaires, avec la création d’un guichet unique et l’intégration du dispositif national « Fonds air bois ». Cette initiative vise à améliorer l’accompagnement des citoyens en simplifiant l'accès aux subventions pour les systèmes de chauffage écologique, allant jusqu'à 1 000 euros pour le remplacement des cheminées et chaudières anciennes.
Malheureusement, malgré ces efforts, les artisans eux-mêmes jouent souvent un rôle d’intermédiaires pour aider leurs clients à monter les dossiers de demande d’aide. Franck Oniga, directeur général de Sofinco, souligne l’importance de cette fonction : « En tant que financeur, nous devons être des facilitateurs de la rénovation énergétique en accompagnant les professionnels de l’habitat ». Actuellement, environ 6 artisans sur 10 sont en mesure de soutenir leurs clients dans ces démarches, bien que 17 % doivent recourir à la sous-traitance pour le faire .
L’accès aux dispositifs de soutien, souvent perçu comme laborieux, crée des tensions dans le secteur de la rénovation énergétique. À Orléans, par exemple, le programme « Ma Métro Rénov » a été mis en place pour faciliter les démarches des propriétaires, avec la création d’un guichet unique et l’intégration du dispositif national « Fonds air bois ». Cette initiative vise à améliorer l’accompagnement des citoyens en simplifiant l'accès aux subventions pour les systèmes de chauffage écologique, allant jusqu'à 1 000 euros pour le remplacement des cheminées et chaudières anciennes.
Malheureusement, malgré ces efforts, les artisans eux-mêmes jouent souvent un rôle d’intermédiaires pour aider leurs clients à monter les dossiers de demande d’aide. Franck Oniga, directeur général de Sofinco, souligne l’importance de cette fonction : « En tant que financeur, nous devons être des facilitateurs de la rénovation énergétique en accompagnant les professionnels de l’habitat ». Actuellement, environ 6 artisans sur 10 sont en mesure de soutenir leurs clients dans ces démarches, bien que 17 % doivent recourir à la sous-traitance pour le faire .
Une baisse de revenus pour les entreprises de rénovation énergétique
Les difficultés administratives et le coût élevé des rénovations impactent directement les revenus des entreprises du secteur. D’après une enquête de PrimesÉnergie.fr, 51 % des copropriétés n’ont pas encore initié leur plan pluriannuel de travaux (PPT), une obligation pourtant inscrite dans la loi Climat et Résilience de 2021 pour lutter contre la précarité énergétique . Ce manque de préparation entraine des retards significatifs et expose les artisans à des périodes d’inactivité, puisque le démarrage des projets dépend en grande partie de l’approbation des financements. Par conséquent, de nombreux professionnels constatent une diminution de leur volume d’affaires, accentuée par la réticence de certains clients à s’engager dans des projets perçus comme coûteux et complexes.
L'absence d'informations claires et accessibles sur les aides existantes est également un facteur limitant. Plus de 64 % des copropriétaires avouent méconnaitre les enjeux énergétiques de leur logement et ignorent les bénéfices possibles des rénovations. La réticence des syndics à dans ces démarches, souvent pointée par les copropriétaires (46 %), ajoute à cette inertie, compliquant la tâche des entreprises de rénovation qui dépendent de ces collaborations pour le bon déroulement des travaux .
L'absence d'informations claires et accessibles sur les aides existantes est également un facteur limitant. Plus de 64 % des copropriétaires avouent méconnaitre les enjeux énergétiques de leur logement et ignorent les bénéfices possibles des rénovations. La réticence des syndics à dans ces démarches, souvent pointée par les copropriétaires (46 %), ajoute à cette inertie, compliquant la tâche des entreprises de rénovation qui dépendent de ces collaborations pour le bon déroulement des travaux .