Une mauvaise nouvelle de plus pour Renault. « Chute des volumes, effondrement des bénéfices et révision à la baisse de l'objectif de ventes pour l'année : Renault a été rattrapé au premier semestre par la crise automobile et les difficultés de son partenaire Nissan. Le groupe au losange a publié ce vendredi un bénéfice net divisé par deux, à 970 millions d'euros au premier semestre » résume Le Figaro. Alors que traditionnellement les 43% que la marque française possède de Nissan contribuent à ses profits, la situation catastrophique du Japonais explique en partie la situation actuelle. « Renault a été fortement pénalisé par Nissan, dont le bénéfice net s'est effondré de 95% d'avril à juin. En grande difficulté, l'allié japonais, dont Renault détient 43%, a annoncé 12.500 suppressions d'emplois. Sa contribution aux résultats du groupe au losange est devenue négative de janvier à juin, représentant un coût de 21 millions d'euros, alors qu'il était traditionnellement un gros contributeur aux profits de Renault. L'an dernier, sur la même période, la participation dans Nissan, avec qui les relations se sont considérablement dégradées depuis l'arrestation de l'ancien patron Carlos Ghosn au Japon en novembre, avait rapporté 805 millions d'euros » appuie le quotidien.
Ce n’est pourtant pas la seule explication. Renault de son côté aussi a vu sa situation se détériorer avec un recul de 6,4% du chiffre d’affaires pour atteindre 28,05 milliards d’euros. « Le groupe français, très exposé aux marchés internationaux avec la moitié de ses ventes hors d'Europe, est rattrapé par la crise du secteur automobile. Alors qu'il prévoyait un marché mondial en baisse de 1,6% sur l'année, il table désormais sur un recul deux fois supérieur. Renault voit notamment ses ventes chuter en Argentine et en Turquie, deux pays en crise économique.Mais ses ventes sont aussi affectées par la fermeture du marché iranien depuis août 2018, en raison des sanctions américaines, ainsi que par le déclin des moteurs diesel en Europe. Renault fabrique ce type de motorisations pour le compte de ses partenaires Daimler (Mercedes) et Nissan » analyse Le Figaro.
Ce n’est pourtant pas la seule explication. Renault de son côté aussi a vu sa situation se détériorer avec un recul de 6,4% du chiffre d’affaires pour atteindre 28,05 milliards d’euros. « Le groupe français, très exposé aux marchés internationaux avec la moitié de ses ventes hors d'Europe, est rattrapé par la crise du secteur automobile. Alors qu'il prévoyait un marché mondial en baisse de 1,6% sur l'année, il table désormais sur un recul deux fois supérieur. Renault voit notamment ses ventes chuter en Argentine et en Turquie, deux pays en crise économique.Mais ses ventes sont aussi affectées par la fermeture du marché iranien depuis août 2018, en raison des sanctions américaines, ainsi que par le déclin des moteurs diesel en Europe. Renault fabrique ce type de motorisations pour le compte de ses partenaires Daimler (Mercedes) et Nissan » analyse Le Figaro.