Une marge qui double et des dividendes à verser pour la première fois depuis 2019. L’année 2022 redonne le sourire au groupe Renault après une période très difficile. « Le chiffre d'affaires du constructeur français a bondi de 11,4%, à 46,4 milliards d'euros, et sa marge opérationnelle a doublé, à 2,6 milliards d'euros et 5,6% du chiffre d'affaires, a annoncé le constructeur jeudi dans un communiqué. Cette hausse est largement liée à des hausses de prix, à des rabais limités et à un positionnement plus haut de gamme sur ses derniers modèles, à l'image du SUV Arkana ou de la Mégane électrique. Sur un marché automobile déprimé, les ventes du groupe automobile français ont pourtant connu une quatrième année consécutive de baisse en 2022, plongeant de 5,9% l'an dernier hors Russie. Le groupe a vendu à peine plus de deux millions de véhicules, dont un quart sous la marque Dacia » rapporte Le Figaro.
Les résultats sont particulièrement encourageant alors qu’après deux années de Covid, le groupe avait dû encaisser la cession brutale de sa filiale russe Avtovaz. « Les ventes hybrides et électriques représentent désormais 39% des immatriculations du groupe en Europe. La direction de Renault va proposer le versement d'un dividende pour la première fois depuis 2019, à hauteur de 0,25 euro par action. L'idée est de revenir à un taux de distribution de 35% du résultat net «à moyen terme». Mais il faudra pour cela que Renault, qui reste encore loin des performances d'autres constructeurs, regagne les faveurs des agences de notation, précise le groupe » appuie Le Figaro.
Pour 2023, Renault a déjà communiqué sa stratégie, poursuite le quotidien : « Comptant sur une stabilisation du prix des matières premières, et une logistique encore compliquée, Renault vise pour 2023 une marge opérationnelle supérieure ou égale à 6% du chiffre d'affaires. Le groupe s'est lancé à la chasse aux partenaires pour sortir la tête haute d'une transition électrisante mais risquée pour l'automobile : il va lancer ses voitures électriques en Bourse, coopérer avec le chinois Geely pour ses moteurs traditionnels, mais aussi accélérer avec sa marque premium Alpine ».
Les résultats sont particulièrement encourageant alors qu’après deux années de Covid, le groupe avait dû encaisser la cession brutale de sa filiale russe Avtovaz. « Les ventes hybrides et électriques représentent désormais 39% des immatriculations du groupe en Europe. La direction de Renault va proposer le versement d'un dividende pour la première fois depuis 2019, à hauteur de 0,25 euro par action. L'idée est de revenir à un taux de distribution de 35% du résultat net «à moyen terme». Mais il faudra pour cela que Renault, qui reste encore loin des performances d'autres constructeurs, regagne les faveurs des agences de notation, précise le groupe » appuie Le Figaro.
Pour 2023, Renault a déjà communiqué sa stratégie, poursuite le quotidien : « Comptant sur une stabilisation du prix des matières premières, et une logistique encore compliquée, Renault vise pour 2023 une marge opérationnelle supérieure ou égale à 6% du chiffre d'affaires. Le groupe s'est lancé à la chasse aux partenaires pour sortir la tête haute d'une transition électrisante mais risquée pour l'automobile : il va lancer ses voitures électriques en Bourse, coopérer avec le chinois Geely pour ses moteurs traditionnels, mais aussi accélérer avec sa marque premium Alpine ».