Voilà le genre d’annonces auxquelles Renault aimerait s’habituer. Après avoir déjà fait part de sa volonté de faire 760 recrutements en 2016, le groupe vient d’annoncer qu’il allait embaucher 1 000 personnes en CDI en France en 2015. Annoncé jeudi 12 février, le recrutement de 1 000 personnes devrait s’opérer « pour moitié dans les usines, et pour l'autre moitié dans les autres fonctions en particulier à l'ingénierie. »
La tendance est donc bonne pour le constructeur qui a passé la dernière décennie à multiplier les plans sociaux et autre suppressions de postes. Pour rappel, en 2004 le groupe comptait 76 000 employés pour 45 000 en 2014. « Mais attention, souligne Le Nouvel Observateur, son plan de compétitivité - une baisse des salaires signée en 2013 - visait 8.000 départs non remplacés en 2016. Et il pourrait donc y avoir encore 3.000 départs ces deux prochaines années. Autrement dit, les effectifs devraient tout de même diminuer, mais faiblement. »
La tendance est donc bonne pour le constructeur qui a passé la dernière décennie à multiplier les plans sociaux et autre suppressions de postes. Pour rappel, en 2004 le groupe comptait 76 000 employés pour 45 000 en 2014. « Mais attention, souligne Le Nouvel Observateur, son plan de compétitivité - une baisse des salaires signée en 2013 - visait 8.000 départs non remplacés en 2016. Et il pourrait donc y avoir encore 3.000 départs ces deux prochaines années. Autrement dit, les effectifs devraient tout de même diminuer, mais faiblement. »
Bonne tendance, même si…
Les résultats du groupe en 2014 ont été bons. Le chiffre d’affaires a très légèrement augmenté mais le bénéfice net a été multiplié par trois pour atteindre 1,89 milliard d’euros.
Mais si le groupe est en mesure de relancer les recrutements c’est avant tout parce que, comme le souligne le PDG Carlos Ghosn, les efforts sur la compétitivité ont payé.
Comme l’explique Le Nouvel Obs, « Renault avait signé en mars 2013 avec des syndicats un accord de compétitivité aux termes duquel il s'engageait à maintenir ses usines en France, tandis que les salariés devaient faire des concessions sur le temps de travail et les salaires. Renault s'était félicité d'une baisse du coût de la main-d'oeuvre en France à la suite de cet accord revenant à produire des véhicules avec moins de salariés. »
Mais si le groupe est en mesure de relancer les recrutements c’est avant tout parce que, comme le souligne le PDG Carlos Ghosn, les efforts sur la compétitivité ont payé.
Comme l’explique Le Nouvel Obs, « Renault avait signé en mars 2013 avec des syndicats un accord de compétitivité aux termes duquel il s'engageait à maintenir ses usines en France, tandis que les salariés devaient faire des concessions sur le temps de travail et les salaires. Renault s'était félicité d'une baisse du coût de la main-d'oeuvre en France à la suite de cet accord revenant à produire des véhicules avec moins de salariés. »