Renault aligne le salaire de son PDG sur la concurrence
Renault a pris une décision audacieuse : augmenter de 30 % le salaire fixe de son PDG, Luca de Meo, le portant ainsi de 1,3 million à 1,7 million d'euros. Cette hausse, prévue pour l'exercice 2024, s'accompagne d'une part variable qui pourrait désormais atteindre jusqu'à 225 % du salaire fixe, contre 150 % auparavant. Les stock-options augmentent également, passant de 100 000 à 120 000 actions. Au total, la rémunération annuelle de Luca De Meo pourrait s'élever à 5,53 millions d'euros, ce qui le placerait dans la moyenne des salaires des autres PDG du secteur automobile.
Les actionnaires du groupe se prononceront sur cette hausse salariale à l'occasion de la prochaine assemblée générale qui se tiendra le 16 mai 2024. Au vu des résultats de Luca de Meo et des potentiels appels du pied de la concurrence, il est fort probable que les actionnaires se montrent favorables à cette augmentation salariale.
Les actionnaires du groupe se prononceront sur cette hausse salariale à l'occasion de la prochaine assemblée générale qui se tiendra le 16 mai 2024. Au vu des résultats de Luca de Meo et des potentiels appels du pied de la concurrence, il est fort probable que les actionnaires se montrent favorables à cette augmentation salariale.
La qualité plutôt que le volume
En 2022, l'ancien et sulfureux PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait exprimé des critiques sévères à l'égard de la stratégie de Luca de Meo chez Renault, la qualifiant de décevante et affirmant que la marque était devenue « l'ombre de son passé ». L'ancien PDG était allé jusqu'à déclarer auprès de nos confrères du Parisien que les résultats de Renault étaient « minables » et que le constructeur, autrefois premier mondial, était devenu « un petit constructeur fragile ». Son principal reproche ? Que le plan stratégique de Luca De Meo soit axé sur la valeur plutôt que sur le volume, alors que selon ce dernier, « la stratégie ne représente que 5 %, tandis que l'action et les résultats représentent 95 % ».
Le temps semble bien lui avoir donné tort. Les résultats du groupe Renault progressent de manière exponentielle depuis l'arrivée de Luca de Meo en 2020. 2023 a même été une année record pour le groupe automobile : sa marge opérationnelle s'approche des 8 %, son résultat net s'élève à 2,4 milliards d'euros, et son chiffre d'affaires a progressé de +13 % par rapport à 2022 pour atteindre 52,4 milliards d'euros. Le groupe a par ailleurs vu ses ventes augmenter de 25 % sur le marché européen, et Renault vise à s'implanter davantage à l'international, notamment en Amérique latine et en Chine (moteur thermique en particulier). L'engouement entourant la Renault 5 R-Tech, qui sera commercialisée d'ici l'été 2024, semble également donner raison à Luca de Meo. Renault semble ainsi tout à fait en bonne voie pour retrouver sa place de leader sur le marché de l'automobile.
Le temps semble bien lui avoir donné tort. Les résultats du groupe Renault progressent de manière exponentielle depuis l'arrivée de Luca de Meo en 2020. 2023 a même été une année record pour le groupe automobile : sa marge opérationnelle s'approche des 8 %, son résultat net s'élève à 2,4 milliards d'euros, et son chiffre d'affaires a progressé de +13 % par rapport à 2022 pour atteindre 52,4 milliards d'euros. Le groupe a par ailleurs vu ses ventes augmenter de 25 % sur le marché européen, et Renault vise à s'implanter davantage à l'international, notamment en Amérique latine et en Chine (moteur thermique en particulier). L'engouement entourant la Renault 5 R-Tech, qui sera commercialisée d'ici l'été 2024, semble également donner raison à Luca de Meo. Renault semble ainsi tout à fait en bonne voie pour retrouver sa place de leader sur le marché de l'automobile.