Depuis plus de 25 ans, l’entreprise française Citelum met à l’honneur la lumière et plus spécifiquement l’éclairage public. Initialement centrée sur l’éclairage intelligent et les services associés, cette filiale d’EDF développe depuis plusieurs années une autre expertise : la régulation du trafic urbain au moyen d’une supervision en temps réel des données. Deux aspects essentiels de la ville intelligente en pleine essor.
Citelum : de l’éclairage intelligent…
La lumière est devenue un acteur indispensable de la vie des villes. Il est alors essentiel de rénover et de moderniser les installations avec comme objectif désormais de rationaliser les comportements. A ce titre, Copenhague a pris une longueur d’avance. La capitale danoise et son projet d’éclairage intelligent mis en œuvre par Citelum ont reçu, dans le cadre de la COP24, le 1er Prix des Green Solution Awards de Construction 21 dans la catégorie « Infrastructures » – qui porte sur « la transition écologique des villes, des bâtiments et des industries ». Avec MUSE, plateforme collaborative d’aide à la décision pour la gestion de l’espace urbain développé par l’entreprise, la capitale danoise ajuste ainsi son éclairage selon les besoins, le trafic ou le mode de vie des habitants. La connaissance en temps réel des besoins en consommation permet une plus grande flexibilité et génère également des économies d’énergie indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique.
Depuis plusieurs années, l’entreprise a mené des projets multiples pour la ville : accompagnement vers la neutralité carbone (en optimisant l’utilisation d’énergie via MUSE et en rénovant le parc luminaire en LED) ou plus récemment rénovation de l’éclairage artistique des bâtiments publics. Pour ce projet, où l’objectif initial portait sur une économie d’énergie de 90%, Citelum a rapporté dans un communiqué que « les calculs effectués montrent que le résultat est de plus de 95% ». En janvier 2020, ces implémentations successives des projets de Citelum ont poussé le média spécialisé Ville Intelligente Mag à souligner que Copenhague est « en passe de réussir » son projet d’arriver à la neutralité carbone à horizon 2025, « et dont d’autres grandes villes pourraient s’inspirer ».
De l’influence sur notre humeur à notre sentiment de sécurité, la lumière est en effet un élément central de notre quotidien. Selon les Nations unies, deux tiers de la population mondiale habiteront les villes ou les centres urbains d’ici à 2050. Aujourd’hui déjà, les enjeux auxquels une application technique de la lumière se montre capable de répondre se sont accrus et diversifiés. À ce titre, en 1993, le groupe EDF a créé sa filiale Citelum, consacrée au développement de l’éclairage intelligent et de services connectés. Celle-ci gère à ce jour trois millions de points lumineux dans le monde (dont 76% à l’étranger), soit un éclairage pour trente millions de personnes. Mais les domaines d’application de la lumière sont plus larges. Utilisée avec les technologies adaptées, elle peut de ce fait répondre à une problématique névralgique à laquelle doivent faire face de nombreuses grandes villes et plus particulièrement Paris et l’Île-de-France : la régulation du trafic.
… aux technologies de régulation du trafic
Dans plusieurs grandes villes, l’évolution de la configuration urbaine, qui vise à développer les mobilités douces, se fait rarement par une transition fluide. Le manque d’accès d’une ville à des informations en temps réel ne lui permet pas d’optimiser sa gestion du trafic et d’en faire bénéficier ses concitoyens. De multiples problèmes émergent. Les embouteillages croissent et tendent à augmenter la pollution. Le stress accru peut entraîner des conflits et avoir des effets sur la santé et l’attention des automobilistes. Une circulation ralentie gêne les véhicules prioritaires comme les ambulances ou les fourgons d’incendie. Les nombreux chantiers limitent l’accès à des places de stationnement. Par ricochet, cet accès parcellaire à l’information peut rapidement générer des conséquences négatives pour les riverains, tant par le risque accru d’infractions aux feux rouges suite à un trafic mal régulé que par les nuisances sonores générées. En fin de compte, la volonté publique d’œuvrer pour une ville plus attractive risque d’engendrer l’effet contraire et de la rendre moins sûre.
Les solutions pour fluidifier le trafic représentent un marché énorme et dépassent le cadre des seules villes. Le Plan Lumières 4.0 qui concerne les grands axes (auto)routiers de Wallonie est emblématique. Le partenariat public-privé développé sur ce thème doit permettre de concevoir, moderniser et assurer la maintenance des équipements d’éclairage public sur plus de 2 700 kilomètres de réseau autoroutier et 400 kilomètres de réseau routier. Un système modulaire, jouant sur l’intensité lumineuse en fonction des conditions, permet ainsi d’accroître la sécurité des conducteurs tout en réalisant des économies d’énergie et en diminuant les nuisances pour la faune sauvage.
Dans plusieurs villes dont à Rome, Citelum gère et optimise la régulation du trafic via les systèmes de Signalisation Lumineuse Tricolore et le déploiement de plusieurs applications : la prédiction de scénarios, une gestion des priorités selon les types de véhicules – pour minimiser l’impact d’un trafic congestionné sur les urgences – une gestion d’événements qui permette d’orienter le trafic pour assurer sa fluidité, sa régulation par modulation de la durée des feux. Le tout, au moyen d’une supervision centrale d’aide à la décision. En outre, au-delà de ces embouteillages, 30% du trafic urbain est créé par des automobilistes en recherche d’une place de stationnement, tandis que l’installation de capteurs (le stationnement « intelligent ») faciliterait l’information des automobilistes sur la rotation des places libres. À défaut d’être généralisée, cette approche globale a en tout cas, depuis plusieurs années, convaincu plusieurs villes en France comme à l’étranger et ne manquera pas de faire de nouveaux adeptes.
Citelum : de l’éclairage intelligent…
La lumière est devenue un acteur indispensable de la vie des villes. Il est alors essentiel de rénover et de moderniser les installations avec comme objectif désormais de rationaliser les comportements. A ce titre, Copenhague a pris une longueur d’avance. La capitale danoise et son projet d’éclairage intelligent mis en œuvre par Citelum ont reçu, dans le cadre de la COP24, le 1er Prix des Green Solution Awards de Construction 21 dans la catégorie « Infrastructures » – qui porte sur « la transition écologique des villes, des bâtiments et des industries ». Avec MUSE, plateforme collaborative d’aide à la décision pour la gestion de l’espace urbain développé par l’entreprise, la capitale danoise ajuste ainsi son éclairage selon les besoins, le trafic ou le mode de vie des habitants. La connaissance en temps réel des besoins en consommation permet une plus grande flexibilité et génère également des économies d’énergie indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique.
Depuis plusieurs années, l’entreprise a mené des projets multiples pour la ville : accompagnement vers la neutralité carbone (en optimisant l’utilisation d’énergie via MUSE et en rénovant le parc luminaire en LED) ou plus récemment rénovation de l’éclairage artistique des bâtiments publics. Pour ce projet, où l’objectif initial portait sur une économie d’énergie de 90%, Citelum a rapporté dans un communiqué que « les calculs effectués montrent que le résultat est de plus de 95% ». En janvier 2020, ces implémentations successives des projets de Citelum ont poussé le média spécialisé Ville Intelligente Mag à souligner que Copenhague est « en passe de réussir » son projet d’arriver à la neutralité carbone à horizon 2025, « et dont d’autres grandes villes pourraient s’inspirer ».
De l’influence sur notre humeur à notre sentiment de sécurité, la lumière est en effet un élément central de notre quotidien. Selon les Nations unies, deux tiers de la population mondiale habiteront les villes ou les centres urbains d’ici à 2050. Aujourd’hui déjà, les enjeux auxquels une application technique de la lumière se montre capable de répondre se sont accrus et diversifiés. À ce titre, en 1993, le groupe EDF a créé sa filiale Citelum, consacrée au développement de l’éclairage intelligent et de services connectés. Celle-ci gère à ce jour trois millions de points lumineux dans le monde (dont 76% à l’étranger), soit un éclairage pour trente millions de personnes. Mais les domaines d’application de la lumière sont plus larges. Utilisée avec les technologies adaptées, elle peut de ce fait répondre à une problématique névralgique à laquelle doivent faire face de nombreuses grandes villes et plus particulièrement Paris et l’Île-de-France : la régulation du trafic.
… aux technologies de régulation du trafic
Dans plusieurs grandes villes, l’évolution de la configuration urbaine, qui vise à développer les mobilités douces, se fait rarement par une transition fluide. Le manque d’accès d’une ville à des informations en temps réel ne lui permet pas d’optimiser sa gestion du trafic et d’en faire bénéficier ses concitoyens. De multiples problèmes émergent. Les embouteillages croissent et tendent à augmenter la pollution. Le stress accru peut entraîner des conflits et avoir des effets sur la santé et l’attention des automobilistes. Une circulation ralentie gêne les véhicules prioritaires comme les ambulances ou les fourgons d’incendie. Les nombreux chantiers limitent l’accès à des places de stationnement. Par ricochet, cet accès parcellaire à l’information peut rapidement générer des conséquences négatives pour les riverains, tant par le risque accru d’infractions aux feux rouges suite à un trafic mal régulé que par les nuisances sonores générées. En fin de compte, la volonté publique d’œuvrer pour une ville plus attractive risque d’engendrer l’effet contraire et de la rendre moins sûre.
Les solutions pour fluidifier le trafic représentent un marché énorme et dépassent le cadre des seules villes. Le Plan Lumières 4.0 qui concerne les grands axes (auto)routiers de Wallonie est emblématique. Le partenariat public-privé développé sur ce thème doit permettre de concevoir, moderniser et assurer la maintenance des équipements d’éclairage public sur plus de 2 700 kilomètres de réseau autoroutier et 400 kilomètres de réseau routier. Un système modulaire, jouant sur l’intensité lumineuse en fonction des conditions, permet ainsi d’accroître la sécurité des conducteurs tout en réalisant des économies d’énergie et en diminuant les nuisances pour la faune sauvage.
Dans plusieurs villes dont à Rome, Citelum gère et optimise la régulation du trafic via les systèmes de Signalisation Lumineuse Tricolore et le déploiement de plusieurs applications : la prédiction de scénarios, une gestion des priorités selon les types de véhicules – pour minimiser l’impact d’un trafic congestionné sur les urgences – une gestion d’événements qui permette d’orienter le trafic pour assurer sa fluidité, sa régulation par modulation de la durée des feux. Le tout, au moyen d’une supervision centrale d’aide à la décision. En outre, au-delà de ces embouteillages, 30% du trafic urbain est créé par des automobilistes en recherche d’une place de stationnement, tandis que l’installation de capteurs (le stationnement « intelligent ») faciliterait l’information des automobilistes sur la rotation des places libres. À défaut d’être généralisée, cette approche globale a en tout cas, depuis plusieurs années, convaincu plusieurs villes en France comme à l’étranger et ne manquera pas de faire de nouveaux adeptes.